Vous savez peut-être reconnaître les fleurs jaunes du topinambour, semblables à de petits tournesols qui abondent dans certains potagers pendant les mois d’août et de septembre. Pour l’entreprise embryonnaire NovaGreen, la valeur de ce tubercule se trouve au-delà du regard, sous la superficie du sol.
Les topinambours sont une espèce indigène de la famille du tournesol. Prisé pour sa valeur nutritive par les Amérindiens, on dit que c’est grâce à lui que certains colons de la Nouvelle-France sont parvenus à survivre. Exporté vers l’Europe, il est devenu très courant comme aliment puis a, plus tard, servi principalement de nourriture animale.
Il n’a pas connu le même engouement en Amérique du Nord, jusqu’à ce qu’on entreprenne de le réintroduire vers les années 1990. Sa valeur de nos jours réside dans sa forte concentration d’inuline (une source de fibres recherchée) et le fructose qu’il contient. NovaGreen a mis au point une technique efficace d’extraction de l’inuline que contient le topinambour.
Selon Barry Farquharson, cofondateur de NovaGreen, son partenariat avec Lakeland College « nous a aidés à perfectionner le procédé en modifiant l’équipement commercial pour pommes de terre pour ce projet, ainsi que la science du désherbage, l’application de biochar aux cultures et bien plus encore. »
« Le savoir-faire et l’approche scientifique de l’agriculture ont apporté une discipline et des capacités essentielles à la progression du projet. »