Tous les êtres vivants en ont besoin, on peut le toucher, mais pas le sentir, il est partout, mais on ne le voit jamais. De quoi s’agit-il ? Vous l’avez bien deviné, il s’agit de l’air. La biodiversité des plantes et des terres est parmi les facteurs qui contribuent le plus à la qualité de l’air. Les forêts couvrent environ 40% du territoire canadien, ce qui est une chance inouïe pour nous. Nous devons toutefois veiller à conserver ce don de la nature. L’ODD 15 nous met au défi de redoubler d’efforts pour protéger, restaurer et promouvoir une utilisation durable de nos écosystèmes terrestres.
C’est en formant davantage de personnes à la conservation des forêts, aux ressources naturelles et à la gestion des terres que les collèges et instituts contribuent à améliorer la qualité de l’air que nous respirons.
- Au Maritime College of Forest Technology, toutes les étudiantes et tous les étudiants sont inscrits au Forest Technology Program. Ils y apprennent à maîtriser divers outils et technologies pour recueillir des données dans des environnements forestiers. Ils et elles se familiarisent également avec la dynamique forestière, l’habitat de la faune, les techniques de gestion ainsi que d’autres sujets courants.
- Au Collège Lethbridge, les étudiantes et étudiants du Bachelor of Applied Science in Conservation Enforcement poussent encore plus loin leur passion pour la protection des terres, de la faune et des ressources halieutiques. Par le biais de cours théoriques, d’exercices en laboratoire et d’excursions en plein air, les apprenantes et apprenants acquièrent les compétences nécessaires pour traiter les problèmes liés à la faune, enquêter sur les infractions, faire respecter les lois sur les ressources, etc. Il s’agit également du premier programme de ce type à être proposé au Canada !
- La Saskatchewan Polytechnic chapeaute la School of Natural Resources and Built Environment. Les neuf programmes de l’école permettent aux étudiantes et étudiants de bénéficier de possibilités d’apprentissage appliqué, telles que des exercices en laboratoire, des simulations d’enquêtes et des expériences sur le terrain, afin de les préparer à des carrières dans la protection et les technologies environnementales.
- À la Yukon University, le programme Northern Environmental and Conservation Sciences (en collaboration avec la University of Alberta) intègre les sciences naturelles et sociales pour analyser l’écosystème unique et les enjeux culturels du Nord. Les étudiantes et étudiants découvrent la structure et la fonction des écosystèmes et évaluent et mettent en œuvre des mesures de conservation et de restauration.
- Au Cégep de Sainte-Foy, le programme Technologie forestière apprend de façon concrète aux étudiantes et aux étudiants comment mettre en valeur les ressources forestières tout en contribuant à la protection et à la conservation des écosystèmes locaux.
- Au Fleming College, les étudiantes et étudiants du programme Environmental Land Management — Canadian context acquièrent une expérience pratique en effectuant des évaluations environnementales et des études d’impact destinées à planifier des villes plus durables et plus agréables à vivre. Ce certificat est le seul programme de troisième cycle de ce type en Ontario. Il a été spécialement conçu pour aider les étudiantes et étudiants à assurer leur transition vers le travail dans un contexte canadien !
- Au British Columbia Institute of Technology, le programme Forest and Natural Areas Management s’étale sur deux ans. Il est axé sur la foresterie, la gestion de la végétation et l’arboriculture et vise à promouvoir un développement communautaire durable dans les environnements ruraux et urbains.
- Les étudiantes et étudiants du programme Aménagement de la ressource forestière du Cégep de Saint-Félicien perfectionnent leurs compétences en gestion des ressources forestières, en planification, en conservation, en recherche et en utilisation durable des forêts.
N’oubliez pas ! Demain, c’est la Journée internationale de l’air pur pour des ciels bleus. La biodiversité en est un élément essentiel. Que pouvons-nous faire de plus pour protéger cette ressource qu’est l’air que nous partageons ?