06 septembre 2022

La biodiversité est indispensable pour préserver la qualité de l’air (ODD-15)

Tous les êtres vivants en ont besoin, on peut le toucher, mais pas le sentir, il est partout, mais on ne le voit jamais. De quoi s’agit-il ? Vous l’avez bien deviné, il s’agit de l’air. La biodiversité des plantes et des terres est parmi les facteurs qui contribuent le plus à la qualité de l’air. Les forêts couvrent environ 40% du territoire canadien, ce qui est une chance inouïe pour nous. Nous devons toutefois veiller à conserver ce don de la nature. L’ODD 15 nous met au défi de redoubler d’efforts pour protéger, restaurer et promouvoir une utilisation durable de nos écosystèmes terrestres.  

C’est en formant davantage de personnes à la conservation des forêts, aux ressources naturelles et à la gestion des terres que les collèges et instituts contribuent à améliorer la qualité de l’air que nous respirons. 

  •  Au Maritime College of Forest Technology, toutes les étudiantes et tous les étudiants sont inscrits au Forest Technology Program. Ils y apprennent à maîtriser divers outils et technologies pour recueillir des données dans des environnements forestiers. Ils et elles se familiarisent également avec la dynamique forestière, l’habitat de la faune, les techniques de gestion ainsi que d’autres sujets courants. 
  • Au Collège Lethbridge, les étudiantes et étudiants du Bachelor of Applied Science in Conservation Enforcement poussent encore plus loin leur passion pour la protection des terres, de la faune et des ressources halieutiques. Par le biais de cours théoriques, d’exercices en laboratoire et d’excursions en plein air, les apprenantes et apprenants acquièrent les compétences nécessaires pour traiter les problèmes liés à la faune, enquêter sur les infractions, faire respecter les lois sur les ressources, etc. Il s’agit également du premier programme de ce type à être proposé au Canada ! 
  • La Saskatchewan Polytechnic chapeaute la School of Natural Resources and Built Environment. Les neuf programmes de l’école permettent aux étudiantes et étudiants de bénéficier de possibilités d’apprentissage appliqué, telles que des exercices en laboratoire, des simulations d’enquêtes et des expériences sur le terrain, afin de les préparer à des carrières dans la protection et les technologies environnementales.  
  • À la Yukon University, le programme Northern Environmental and Conservation Sciences (en collaboration avec la University of Alberta) intègre les sciences naturelles et sociales pour analyser l’écosystème unique et les enjeux culturels du Nord. Les étudiantes et étudiants découvrent la structure et la fonction des écosystèmes et évaluent et mettent en œuvre des mesures de conservation et de restauration.   
  • Au Cégep de Sainte-Foy, le programme Technologie forestière apprend de façon concrète aux étudiantes et aux étudiants comment mettre en valeur les ressources forestières tout en contribuant à la protection et à la conservation des écosystèmes locaux.  
  • Au Fleming College, les étudiantes et étudiants du programme Environmental Land Management — Canadian context acquièrent une expérience pratique en effectuant des évaluations environnementales et des études d’impact destinées à planifier des villes plus durables et plus agréables à vivre. Ce certificat est le seul programme de troisième cycle de ce type en Ontario. Il a été spécialement conçu pour aider les étudiantes et étudiants à assurer leur transition vers le travail dans un contexte canadien ! 
  • Au British Columbia Institute of Technology, le programme Forest and Natural Areas Management s’étale sur deux ans. Il est axé sur la foresterie, la gestion de la végétation et l’arboriculture et vise à promouvoir un développement communautaire durable dans les environnements ruraux et urbains. 
  • Les étudiantes et étudiants du programme Aménagement de la ressource forestière du Cégep de Saint-Félicien perfectionnent leurs compétences en gestion des ressources forestières, en planification, en conservation, en recherche et en utilisation durable des forêts. 

N’oubliez pas ! Demain, c’est la Journée internationale de l’air pur pour des ciels bleus. La biodiversité en est un élément essentiel. Que pouvons-nous faire de plus pour protéger cette ressource qu’est l’air que nous partageons ? 

30 août 2022

Écologiser les métiers, une clé vers la carboneutralité.

Saviez-vous que la construction d’une maison exige habituellement la présence de travailleurs d’une trentaine de métiers et d’autres professions sur le chantier ? Le secteur du bâtiment fait appel à des designers, des plombiers, des électriciens, des maçons, des couvreurs et à une grande quantité d’équipement et de matériel.

Le nouveau Plan de réduction des émissions du gouvernement du Canada prévoit un investissement de 150 millions de dollars dans une Stratégie canadienne pour les bâtiments verts. La stratégie s’appuiera sur les initiatives existantes et définira de nouvelles politiques, de nouveaux programmes, de nouvelles mesures incitatives et de nouvelles normes nécessaires à la modernisation massive du parc immobilier existant et à la construction de bâtiments répondant aux normes les plus élevées en matière de carboneutralité.

Que ce soit pour les nouvelles constructions ou pour les rénovations, un virage écologique s’impose dans les métiers spécialisés si on veut atteindre la carboneutralité.

Renseignements supplémentaires :

Nous avons toutes et tous un rôle à jouer dans l’efficacité énergétique.

Saviez-vous que les sources d’énergie renouvelables représentent actuellement environ 18 % de l’approvisionnement total en énergie primaire du Canada ? L’eau, le vent et la biomasse en sont les principales. De fait, le Canada est le deuxième producteur mondial d’hydroélectricité !

Pas d’avenir sans carboneutralité. 

Un nouveau rapport publié par un groupe de réflexion basé à Berlin classe le taux d’émissions de carbone par personne au Canada parmi les plus élevés au monde. Il n’y a pas de quoi être fier. Nous devons nous y mettre sérieusement, et sans tarder.

22 août 2022

Une alimentation durable au service d’un avenir durable (ODD-12) 

Saviez-vous que, cette année, le Jour du dépassement de la Terre tombait le 28 juillet ? C’est la date à laquelle l’humanité a utilisé toutes les ressources biologiques que la Terre peut régénérer en une année donnée. Et ce jour arrive de plus en plus tôt au fil des ans ! Au rythme actuel, il nous faudrait environ 1,75 planète pour produire toutes les ressources nécessaires à nos habitudes de consommation à l’échelle mondiale.   

L’ODD-12 nous appelle à conjuguer nos efforts pour adopter des modes de consommation et de production durables. L’alimentation joue un rôle important dans ce domaine, sans compter les aliments qui sont perdus, gaspillés ou produits de manière non durable.    

C’est pour toutes ces raisons que les activités des collèges et instituts dans le domaine de l’alimentation durable et de l’innovation agricole sont si importantes ! Par exemple :  

  • Au Lambton College, le Board of Governors Certificate in Sustainable Food a pour but d’aider les étudiantes et étudiants à découvrir les pratiques, les principes et les philosophies entrant en jeu dans l’élaboration d’un système alimentaire local et dans l’agriculture durable, et ce, par le biais de l’apprentissage appliqué, du réseautage en ligne et de pratiques de recherche communautaire.  
  • Au Assiniboine Community College, le programme Sustainable Food Systems permet aux étudiantes et étudiants de travailler en étroite collaboration avec le personnel enseignant, de pratiquer à l’intérieur d’une serre durable de 3 300 pieds carrés, de mener des recherches sur différents modèles de serre et de découvrir comment améliorer la sécurité alimentaire dans les collectivités locales. 
  • l’Institut national d’agriculture biologique de Cégep de Victoriaville est le plus grand centre de formation et de recherche en agriculture biologique au Canada. L’Instistut abrite également le CETAB+, (Centre d’expertise et de transfert en agriculture biologique et de proximité) et le CISA (Centre d’innovation sociale en agriculture).  
  • La Kwantlen Polytechnic University abrite l’Institute for Sustainable Food Systems, un centre de recherche appliquée multidisciplinaire qui habilite les collectivités à contribuer à l’élaboration de systèmes alimentaires bénéfiques pour la santé et le bien-être, ainsi que pour le maintien d’écosystèmes florissants.  
  • Le Bachelor of Applied Science in Sustainable Agriculture de la KPU initie également les étudiantes et étudiants aux carrières favorisant les systèmes alimentaires durables.   
  • Le cours Food Security and Sustainability de la Yukon University initie les étudiantes et étudiants à la complexité de la production alimentaire, tout en mettant l’accent sur les systèmes alimentaires et la durabilité dans le Nord. Ils et elles se familiarisent avec les effets du changement climatique et les déterminants de la sécurité alimentaire, en plus de réfléchir à des études de cas en Alaska et dans le nord circumpolaire sur les techniques de production alimentaire locale.   
  • Au Cégep Heritage College, le cours Food, Justice, and a Healthy Future for All est une formation pratique interdisciplinaire qui donne aux étudiantes et étudiants l’occasion de réfléchir à diverses pistes menant à un avenir plus durable, notamment l’agriculture intelligente sur le plan climatique, la justice alimentaire, les régimes de santé planétaire et la souveraineté alimentaire des Autochtones.   
  • Le programme de certificat Sustainable Local Food du Seneca College (offert en ligne) adopte une approche systémique de l’alimentation et de l’agriculture durables. Les étudiantes et étudiants analysent les initiatives alimentaires régionales dans tout le Canada, ainsi que les meilleures pratiques internationales, puis mettent en application leur apprentissage théorique.    
  • Le tout nouveau Bachelor of Digital Agriculture Degree du Olds College (prévu pour l’automne 2023) est l’un des trois nouveaux programmes lancés par la Werklund School of Agriculture Technology du collège. Les étudiantes et étudiants aborderont des situations réelles et rechercheront des solutions numériques afin de faire évoluer l’agriculture pour un monde meilleur !   
  • Au Durham College, les programmes enseignés au W. Galen Weston Centre for Food suivent le concept «du champ à l’assiette du consommateur». Cette approche est fondée sur la récolte, l’entreposage, la transformation, l’emballage, la vente et la consommation d’aliments de sorte à éliminer le gaspillage et à privilégier l’aspect local. Le centre propose des environnements d’apprentissage uniques, dont le Bistro 67, un restaurant-école à service complet, labellisé vert ! 
  • Le programme Agriculture Technician Co-op du College of the North Atlantic familiarise les étudiantes et étudiants avec l’agriculture durable en mettant l’accent sur l’équilibre entre les demandes du marché pour les produits agricoles et les facteurs socio-économiques tels que les coûts de production, la fiscalité, l’utilisation des terres et les impacts environnementaux potentiels.  
  • Au Great Plains College, le cours Sustainable Plant and Soil Management fait découvrir aux étudiantes et étudiants les systèmes agricoles, en insistant sur la durabilité dans un environnement en mutation. Ce cours est offert en partenariat avec la University of Regina et la University of Saskatchewan.   

L’alimentation et l’agriculture durables sont des éléments essentiels pour nous permettre de vivre et de produire dans le respect des ressources de la planète. Nous devons notamment réfléchir à la manière dont nous pouvons, individuellement, consommer de manière plus responsable, éviter le gaspillage alimentaire et encourager l’agriculture communautaire afin de réduire l’empreinte écologique de l’humanité !  

25 juillet 2022

Nous avons toutes et tous un rôle à jouer dans l’efficacité énergétique (ODD-7) 

Saviez-vous que les sources d’énergie renouvelables représentent actuellement environ 18% de l’approvisionnement total en énergie primaire du Canada ? L’eau, le vent et la biomasse en sont les principales. De fait, le Canada est le deuxième producteur mondial d’hydroélectricité !  

L’ODD-7 nous met au défi de garantir l’accès de tous à des services énergétiques fiables, durables et modernes, à un coût abordable. Cela implique non seulement de réduire notre dépendance à l’égard des combustibles fossiles au profit de sources d’énergie renouvelables, mais aussi d’améliorer l’efficacité énergétique et les systèmes de stockage afin de s’assurer que l’énergie ne soit pas gaspillée et que chacun ait accès à une électricité fiable.  

Les collèges et instituts sont des chefs de file pour notre avenir dans les énergies renouvelables ! Ils forment aux métiers du secteur des énergies propres et renouvelables et aident les entreprises à trouver des solutions innovantes aux problèmes énergétiques de leurs collectivités.  

Nous avons toutes et tous un rôle à jouer dans l’efficacité énergétique ! En devenant plus conscients de notre consommation d’énergie à la maison, en investissant dans les énergies renouvelables propres et en contribuant à l’innovation dans ce domaine, nous pouvons améliorer notre santé et l’environnement, stimuler la croissance économique et créer des emplois verts, tout en contribuant à garantir à chacun un accès abordable aux énergies propres.   

27 juin 2022

Des petites entreprises solides et prospères pour des collectivités résilientes et durables (ODD-8, ODD-9)

Saviez-vous que les petites entreprises comptent pour plus de 98% des employeurs du Canada et donnent du travail à plus de 10 millions de personnes ? Leur empreinte est donc énorme ! Cela compte pour près des deux tiers (64%) de la population active totale. Il y a de fortes chances pour que, lorsque vous êtes dans un magasin, un restaurant ou au café du coin, vous soyez en contact avec une petite ou moyenne entreprise.  

L’existence de petites entreprises fortes assure la résilience et la durabilité des collectivités. Les PME sont des acteurs incontournables de notre programme collectif de développement durable, en particulier pour l’ODD-8 (travail décent et croissance économique) et l’ODD-9 (industrie, innovation et infrastructures).  

Pour les collèges et instituts, encourager les PME revient à transmettre aux étudiantes et étudiants innovateurs (en particulier celles et ceux issus de la diversité ou sous-représentés) les compétences nécessaires pour qu’ils puissent concrétiser leurs propres idées en toute confiance et contribuer à rendre notre économie plus verte et plus équitable. 

  • Innovation and Entrepreneurship à la Yukon University encourage les Yukonnaises et les Yukonnais à créer des entreprises et à élaborer de nouveaux produits et services en leur donnant accès à du financement, des ressources, de l’expertise et un incubateur sur toute la durée.  
  • L’université est également un Women Entrepreneurship Knowledge Hub (Centre des connaissances sur l’entrepreneuriat féminin) et s’efforce d’identifier les obstacles et les défis supplémentaires auxquels sont confrontées les femmes entrepreneures en plus de leur fournir le soutien nécessaire pour les surmonter. 

Les PME sont également des partenaires de choix pour la recherche appliquée et l’innovation des collèges et des instituts. En fait, les dernières données montrent que sur un total de 8 000 partenariats de recherche appliquée avec les collèges et instituts, 67% ont été conclus avec des PME qui n’ont souvent pas la capacité ou les ressources nécessaires pour mener elles-mêmes des travaux de recherche de pointe. 

  • Chaque année, un nombre croissant d’entreprises canadiennes, toutes tailles confondues, bénéficient de solutions concrètes à des problèmes réels. Et chaque année, encore plus nombreux sont les Canadiennes et Canadiens qui bénéficient ainsi de cette innovation qui contribue à la viabilité à long terme de l’industrie canadienne. 

Le 27 juin est la Journée des micro, petites et moyennes entreprises ! Aujourd’hui comme toujours, veillez à encourager vos MPME locales et à évaluer comment vos propres compétences, idées et aspirations entrepreneuriales pourraient contribuer à rendre le Canada à toute épreuve. 

13 juin 2022

La gestion prudente de nos océans est un élément clé pour un avenir durable. (ODD-14)

Les océans sont l’une des plus grandes ressources de notre planète. Les océans, qui couvrent plus de 70% de la planète, protègent notre environnement et rendent la Terre habitable pour l’humanité. En fait, l’eau de pluie, l’eau potable, les conditions météorologiques, le climat, les côtes, une grande partie de nos aliments et même l’oxygène de l’air que nous respirons, tous sont fournis et régulés par les océans.

Les océans absorbent par ailleurs environ 30% du CO2 produit par les humains. Saviez-vous aussi qu’environ 80% de la pollution marine et côtière provient de la terre, notamment des ruissellements agricoles, des pesticides, des plastiques et des eaux usées non traitées ?

Le 8 juin était la Journée mondiale de l’océan ! Existe-t-il meilleur moment pour souligner la nécessité de prendre au sérieux la protection du milieu marin ? Au Canada, les collèges et instituts mènent des recherches révolutionnaires dans le secteur marin et côtier. Celles-ci contribuent à protéger la vie subaquatique (ODD 14) :

N’oubliez pas de vous joindre à l’Accord sur les ODD ! L’Accord est une source d’inspiration, qui honore et met en avant le rôle essentiel de l’éducation dans l’atteinte des ODDEn tant que signataires, nous cherchons à optimiser l’impact de nos activités, à diffuser nos connaissances, à nous engager à en faire plus et à nous responsabiliser mutuellement.

Des océans sains et durables sont indispensables à la santé de notre planète. Les dix prochaines années marqueront la Décennie des Nations Unies des sciences océaniques au service du développement durable. Prenez quelques instants pour réfléchir à la contribution que vous pouvez apporter à la protection de nos écosystèmes océaniques.

30 mai 2022

Les droits autochtones sont aussi liés aux droits linguistiques (ODD-10)

La langue est un élément essentiel de l’identité canadienne, mais elle ne se limite pas au français et à l’anglais. Saviez-vous que plus de 70 langues autochtones sont parlées au pays, et que celles-ci sont indissociables des nombreuses cultures autochtones ? Le recensement les répartit selon douze familles linguistiques : langues algonquiennes, langues inuites, langues athabascanes, langues siouennes, langues salishennes, langues tsimshennes, langues wakashanes, langues iroquoiennes, mitchif, tlingit, kutenai et haïda. Elles sont toutes essentielles à la préservation de la culture !

Le rapport final de la Commission de vérité et réconciliation contient cinq appels à l’action portant directement sur la langue et la culture. On y reconnaît l’urgence de revitaliser les langues autochtones comme moyen de préservation des cultures autochtones. Les deux vont de pair.

  • Pour les établissements postsecondaires, outre les programmes adaptés aux besoins des apprenants autochtones, cela se traduit également par des cours linguistiques. 

Saviez-vous que plus de 23 langues autochtones sont enseignées dans les collèges et instituts du pays ? Cela inclut les programmes consacrés à une langue spécifique ainsi que les cours de langue dispensés dans le cadre de programmes destinés à enseigner les cultures et les modes de connaissance autochtones, la vérité et la réconciliation, etc. Par exemple :

Cette année marque le début de la Décennie internationale des langues autochtones des Nations unies. Celle-ci vise à attirer l’attention du monde entier sur la situation critique de nombreuses langues autochtones et à mobiliser chacun pour la préservation, la revitalisation et la promotion de ces langues.

Alors que nous entamons le Mois de l’histoire autochtone et que nous soulignons l’histoire, la culture et la diversité des Inuits, des Métis et des membres des Premières Nations dans tout le Canada, n’oublions pas la richesse et la diversité des langues autochtones !

16 mai 2022

La représentation est indispensable pour pouvoir traiter chacun avec dignité et égalité (ODD-10)

Au début du mois, le Canada est entré dans l’histoire en devenant le premier pays à produire des données sur les personnes transgenres et les personnes non binaires à l’aide du recensement. Si des données de ce type sont aussi importantes, c’est non seulement parce qu’elles permettent à toute la population canadienne de se reconnaître dans les statistiques nationales, mais aussi parce qu’elles contribuent à combler un manque d’information persistant sur la diversité des genres. Que pouvons-nous donc en retenir ?

Au Canada, sur les quelque 30,5 millions de personnes âgées de 15 ans et plus, 100 815 s’identifient en tant que transgenres ou non binaires. (Cela représente environ une personne sur 300.) Les personnes non binaires ou transgenres sont en moyenne plus jeunes que les personnes cisgenres. (Un peu moins d’un jeune adulte sur 100 âgé de 20 à 24 ans se dit non binaire ou transgenre.) La majorité des personnes non binaires au Canada vivent en milieu urbain. (Un peu plus de la moitié des personnes non binaires de 15 ans et plus ont déclaré vivre dans l’un des six plus grands centres urbains du Canada.)

Cette mise à jour du recensement est un grand pas en avant vers une représentation à l’échelle nationale. Au niveau de la collectivité, les collèges et les instituts sont tout indiqués pour offrir un appui local, des ressources et des formations liées au genre, ainsi que des espaces positifs !

Le 17 mai est également la Journée internationale contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie, une célébration mondiale des diversités sexuelles et de genre !

  • Saviez-vous que le 17 mai marque l’anniversaire du jour où, en 1990, l’Organisation mondiale de la santé a pris la décision tant attendue visant à déclassifier l’«homosexualité» en tant que trouble mental ?
  • Ne manquez pas de vous joindre à nous pour le prochain épisode de Perspective EN DIRECT ! (lire ci-dessous)

Quand on parle de fierté, on parle de communauté, de visibilité, et on veut célébrer le fait d’être fidèle à soi-même. Peu importe qu’une personne s’identifie comme lesbienne, homosexuelle, bisexuelle, transgenre, queer, bispirituelle, non binaire ou utilise d’autres termes pour décrire ce qu’elle est, la représentation est indispensable pour pouvoir traiter chacun avec dignité et égalité.

19 avril 2022

Le budget 2022 est arrivé, et beaucoup reste à décortiquer

Certes, les gains pour les collèges et instituts sont moins évidents que nous aurions pu l’espérer. Toutefois, le secteur est prêt à saisir les 56 milliards de dollars de débouchés qui s’offrent à lui ! Comme toujours, nos activités de plaidoyer ne visent pas seulement à faire valoir les intérêts de nos membres. Elles ont aussi pour but de veiller à ce que le gouvernement fédéral comprenne bien comment les collèges et instituts soutiennent leurs propres priorités. Notre vision des choses est la suivante.

  1. Action climatique, réduction des gaz à effet de serre et industries à faible émission de carbone

Le Fonds de capitalisation Canada, doté d’une enveloppe ambitieuse de 15 milliards de dollars, stimulera la croissance des industries à faible émission de carbone et contribuera à la transition du Canada vers la carboneutralité. Il laisse également présager une volonté d’agir à plus grande échelle et au niveau intersectionnel.

  • La formation aux compétences est la clé de voûte. Pour bâtir une économie verte, les travailleuses et les travailleurs devront en effet en acquérir de nouvelles ! Le succès du Fonds de capitalisation Canada dépendra de l’accès à des possibilités de formation telles que le recyclage professionnel, la mise à niveau des compétences, les microcertifications et l’apprentissage en milieu de travail pour combler les nouveaux emplois qui seront créés dans une économie verte.
  • Les campus des collèges et des instituts sont déjà des modèles dans le domaine des infrastructures, environnements d’apprentissage et centres de recherche carboneutres et certifiés LEED. Les étudiantes et les étudiants ont ainsi la possibilité d’apprendre et de mettre en pratique leurs compétences dans des environnements réalistes, à la pointe de la durabilité!
  1. Innovation et investissement

La nouvelle Agence canadienne d’innovation et d’investissement propose de consacrer un milliard de dollars sur cinq ans à la création d’une agence fédérale indépendante destinée à renforcer la capacité de recherche dans tout le pays. Cela laisse également sous-entendre que le gouvernement pourrait davantage penser à l’innovation. 

  • Chaque année, un nombre croissant d’entreprises et d’organismes communautaires canadiens, toutes tailles confondues, bénéficient de solutions concrètes à des problèmes réels grâce à la recherche appliquée des collèges et instituts !
  • Les données de notre dernière enquête témoignent de l’importance de la recherche appliquée au sein de l’écosystème d’innovation canadien, ainsi que de ce que nous pouvons encore accomplir en adoptant une pensée plus stratégique en matière d’investissements.
  • Il convient également de veiller à ce que la recherche soit correctement protégée. Nous sommes enchantés de constater que les établissements postsecondaires peuvent bénéficier d’un appui pour identifier, évaluer et atténuer les risques liés à la sécurité de la recherche grâce au Fonds de soutien à la recherche et au Centre de sécurité de la recherche.
  1. Attirer et retenir les talents internationaux

Le budget prévoit 385,7 millions de dollars sur cinq ans pour favoriser l’entrée rapide et efficace d’un nombre croissant de voyageurs, que ce soit pour une simple visite, pour travailler ou bien encore pour étudier au pays. Il reconnaît également la valeur économique et sociétale que les nouveaux immigrants et les étudiantes et étudiants internationaux représentent pour les collectivités du Canada.

Et ensuite ? Nous avons hâte de reprendre nos activités de plaidoyer habituelles et de nous impliquer activement auprès des principaux ministères fédéraux et des parties prenantes dans les semaines à venir, alors que les programmes annoncés entrent dans leur phase de conception et de mise en œuvre ! Soyez actifs dans vos collectivités et sur les médias sociaux pour vanter les mérites des collèges et instituts en tant qu’acteurs clés. Et n’oubliez pas de nous informer des visites et des réunions organisées.

04 avril 2022

Notre planète, notre santé

Enfin ! Les Canadiens et les Canadiennes attendaient depuis longtemps un nouveau plan d’action pour réduire les émissions de gaz à effet de serre au cours des huit prochaines années dans le cadre de la Loi canadienne sur la responsabilité en matière de carboneutralité. Le Plan de réduction des émissions pour 2030 est maintenant arrivé ! Mais que contient-il ? Et quels types de changements engendra-t-il ?

« Audacieux, spécifique, ambitieux et réalisable ». Ce sont les mots qu’a employés Justin Trudeau pour décrire le nouveau plan, qui prévoit des investissements de 9,1 milliards de dollars pour réduire la pollution et stimuler l’économie. Cela signifie, entre autres : d’écologiser les maisons et les bâtiments, de faciliter la transition vers les véhicules électriques, d’aider les industries à adopter des technologies propres et de donner aux communautés les moyens de lutter contre les changements climatiques.

De quelle manière les collèges et les instituts peuvent-ils contribuer ?

  1. Nous visons la carboneutralité sur les campus ! Représentant le plus grand réseau postsecondaire au pays, notre engagement collectif pourra avoir un impact concret. Avec plus de 670 sites à travers le pays, nous nous sommes engagés à atteindre la carboneutralité sur les campus d’ici 2050 !
  • À voir ! Plusieurs exemples de bâtiments visant la carboneutralité, d’infrastructures vertes, de milieux d’apprentissage et de centres de recherche certifiés LEED sont déjà bien en place dans nos campus. Ces bâtiments constituent des exemples concrets d’efficacité énergétique. De plus, ils offrent aux étudiants et étudiantes l’occasion d’acquérir des compétences dans de vrais environnements et de les mettre en œuvre avec de vraies technologies à la fine pointe de la conception durable.
  1. Le budget fédéral de 2022 arrivera cette semaine (le 7 avril : Restez à l’écoute pour notre analyse des faits saillants) ! Nous savons que les collèges et les instituts auront un rôle important à jouer pour stimuler la transition verte au Canada et à l’international.
  • De notre côté, nous avons recommandé au gouvernement d’établir un nouveau Fonds pour des infrastructures vertes au postsecondaire avec un minimum de 400 millions de dollars par an sur une période de cinq ans pour aider les collèges et les instituts à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre sur les campus.
  • Au niveau international, nous avons recommandé au gouvernement d’accroître sa contribution afin d’appuyer la formation professionnelle qui permettra aux habitants des pays en développement de trouver leur place dans une économie verte et de lutter contre les changements climatiques. (Par exemple, dans le cadre des programmes comme de l’Éducation pour l’emploi).
  • Rappel : Prenez connaissance de « La prochaine étape »,notre récent mémoire en réponse aux consultations prébudgétaires. Nous y formulons six recommandations qui reposent sur quatre concepts visant à créer un Canada à toute épreuve, dont celles-ci !
  1. Nous pensons également à transformer les campus en laboratoires vivants !
  • Nous sommes à la recherche de projets! Nous avons besoin de votre aide pour développer un réseau de laboratoires vivants sur nos campus qui démontrent les moyens de réduire les émissions de GES dans cinq domaines : l’alimentation, les déchets, le transport, les bâtiments et l’aménagement écologiques ainsi que les connaissances et les pratiques autochtones. Date limite : le 19 avril.

Le 7 avril est la Journée mondiale de la santé.

La thématique de cette année est « Notre planète, notre santé » et reconnait que la santé, le bien-être (ODD 3) et l’action climatique (ODD 13) sont tous connectés. À CICan, nous harmonisons tout ce que nous faisons aux Objectifs de développement durable parce qu’ils nous aident à assurer que nos actions contribuent à un changement positif pour la planète, ses peuples et leurs communautés.