28 octobre 2024

Nos campus amorcent le virage vers les cibles climatiques canadiennes

Les problèmes majeurs au Canada exigent des solutions créatives. Les collèges et instituts, innovateurs de premier rang, peuvent et doivent devenir des partenaires clés de l’écosystème. Par la formation professionnelle axée sur les besoins en main-d’œuvre, la recherche appliquée au service d’un objectif précis et le leadership communautaire, ils procurent des solutions pratiques aux questions locales, régionales et nationales. 

CICan porte la voix de ses membres et veille à les mobiliser de façon à amplifier l’effet collectif. L’urgence climatique croissante nécessite cet effort unifié.

Nous œuvrons dans cinq domaines majeurs, dont l’action climatique. En outillant nos membres, nous leur permettons de réaliser leur plein potentiel comme meneurs de solutions visionnaires pour la lutte aux changements climatiques.

Un exemple concret? L’an dernier, l’initiative ImpAct-Climat a transformé dix établissements en laboratoires vivants pour le développement durable.

Laboratoires vivants – Apprentissage, sensibilisation et action

Le projet Laboratoires vivants intègre la recherche appliquée, l’enseignement, les opérations et le développement des collectivités, généralement dans une perspective autochtone, pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et permettre au personnel et à la population étudiante d’agir concrètement pour le climat.

De la collaboration communautaire aux changements opérationnels de haut niveau, le projet utilise la sensibilisation comme moyen d’atteindre les objectifs climatiques : la communauté étudiante et enseignante, le personnel et les membres de la collectivité sont à même de constater directement le lien entre nos gestes quotidiens et leur répercussion à grande échelle.

Un tout nouveau rapport présente 10 de ces projets novateurs et illustre leur portée et les leçons tirées pour servir de guide aux membres désireux d’appliquer le modèle sur leurs campus. 

Rapport sur les Laboratoires vivants 

Inspirez-vous des réussites, des pratiques exemplaires et des stratégies aptes à promouvoir le développement durable dans votre établissement. 

Lisez le rapport.

Ce n’est qu’un début

De tels projets démontrent l’incidence réelle que peuvent avoir nos établissements dans presque toutes les collectivités canadiennes. Mais on ne peut pas s’arrêter là.

Nous nous engageons à faire progresser l’action climatique dans le secteur collégial en encourageant les partenariats et les initiatives destinées à réduire l’empreinte carbone de nos membres.

L’effort comprend la défense d’un financement fédéral accru des initiatives carboneutres sur les campus, l’investissement dans des infrastructures écologiques, le financement de la recherche, l’échange de connaissances, le renforcement des capacités et l’élaboration de programmes de formation écoresponsable visant à outiller la main-d’œuvre canadienne pour faire face à l’avenir. 

Outils et ressources du programme ImpAct-Climat 

Découvrez des outils, formations et occasions de collaboration pour le personnel et le corps enseignant des collèges et instituts canadiens, ainsi que des événements, pistes de réflexion, cas de réussites et bien plus, tout cela sur notre site Web.

Plan d’action

Plus que des lieux d’apprentissage, les instituts et collèges canadiens sont des pivots d’innovation et de solutions au service de l’avenir. En agissant localement pour servir les objectifs nationaux, nos établissements accélèrent la transition vers la carboneutralité.

Bref, l’atteinte des cibles climatiques canadiennes passe par nos campus.

02 juillet 2024

Une nouvelle orientation stratégique

Qu’ai-je en tête? Avec Pari Johnston.

Les Canadiennes et Canadiens peuvent s’attendre à de nombreux changements au cours des 18 prochains mois. Dans la perspective des prochaines élections fédérales, il est clair que les collèges et instituts non seulement peuvent, mais aussi se doivent de concentrer leurs efforts sur les besoins les plus pressants du Canada.

Ma priorité est de parvenir à une plus grande intégration dans notre travail afin de maximiser l’impact.

En termes concrets, notre message est le suivant : les collèges et instituts sont les partenaires de terrain qui trouveront des solutions pour construire davantage de logements, intégrer un plus grand nombre de nouveaux arrivants, aider les entreprises locales à passer à l’économie verte et former les professionnels de la santé et des services à l’enfance dont notre pays a désespérément besoin.

Face à de tels enjeux nationaux, il est impératif pour nous de faire valoir notre proposition de valeur publique et politique, d’accroître notre impact et de conjuguer les efforts des établissements pour aboutir à des résultats concrets.

Les Objectifs à fort impact sont au cœur de notre orientation stratégique.

CICan est à la croisée des chemins. Nous avons une nouvelle équipe de direction et notre structure d’organisation a été modifiée. Grâce à votre contribution, nous avons mis à jour et prolongé notre Plan stratégique jusqu’en 2026.

Toutes nos actions sont focalisées sur les intérêts de nos membres en cette période de bouleversements.

La Feuille de route pour 2026 de CICan a été approuvée par notre Conseil d’administration au printemps dernier et guidera nos activités au cours des 18 prochains mois. Elle orientera le programme de CICan pour nous aider à définir les priorités et les activités ayant un impact. Elle veillera également à nous positionner pour affronter l’évolution de ce contexte instable et complexe.

La feuille de route introduit également des Objectifs à fort impact qui apporteront des réponses ciblées aux problèmes pressants qui se posent au Canada et à nos membres. Nos ressources seront dès lors affectées à des domaines prioritaires dans lesquels nous souhaitons apporter un réel changement.

Nous vous en dirons plus sur la Feuille de route dans les semaines et les mois à venir. 

Je suis persuadée que cela positionnera notre secteur dans une optique stratégique, permettant ainsi à CICan d’être plus focalisée et mieux adaptée. Nous serons ainsi capables de mieux servir nos membres et d’accroître notre impact sur les collectivités que nous desservons.

Ensemble, autour d’objectifs communs face à des défis collectifs, nous allons accomplir de belles choses pour le Canada et pour le monde.

CICan est à son apogée quand elle est nourrie de dirigeantes et dirigeants forts. Vos contributions nous permettent d’aller de l’avant en toute confiance. Vos priorités orientent notre plaidoyer, vos besoins guident nos services et votre impact inspire notre message.

Nous agirons pour les Canadiennes et les Canadiens en traçant une voie qui sera intentionnelle et intégrée pour renforcer l’impact de nos actions.

Consultez notre Feuille de route pour 2026.

17 juin 2024

Dans les chiffres : L’enseignement postsecondaire autochtone au Canada

L’enseignement postsecondaire autochtone au Canada s’inscrit dans un contexte dynamique marqué par la résilience, les progrès et les défis constants. Les dernières données de Statistique Canada (StatCan), ainsi que les données du recensement de 2021, font la lumière sur cette situation. Elles soulignent le rôle essentiel joué par les collèges et instituts ainsi que la nécessité de constamment veiller à ce que ces étudiant(e)s bénéficient d’un accès équitable. 

Voyons cela de plus près!

Tendances au sein de l’enseignement postsecondaire autochtone

Malgré certaines difficultés, les peuples autochtones ont accompli des progrès notables dans le domaine de l’éducation. Alors que 16 % des Autochtones sont titulaires d’un diplôme universitaire (contre 36 % pour l’ensemble de la population), 23% ont obtenu un titre de compétences de niveau collégial et 11% ont effectué un apprentissage. Ces chiffres dépassent ceux de l’ensemble de la population (Statistique Canada, 2021). Toutefois, si la proportion d’adultes autochtones titulaires d’un baccalauréat ou un diplôme supérieur a augmenté depuis 2016, l’écart entre les populations autochtones et non autochtones s’est creusé.

Source : MELVIN, Alexandria. 2023 « Niveau de scolarité postsecondaire et résultats sur le marché du travail chez les Autochtones au Canada, résultats du Recensement de 2021 ». Regards sur la société canadienne, octobre, produit no 75-006-X au catalogue de Statistique Canada.

Le saviez-vous? La moitié des nouveaux inscrits autochtones dans l’enseignement postsecondaire commencent leur parcours dans des collèges, contre 37% pour les non-autochtones (Statistique Canada, 2024). En outre, les nouveaux inscrits autochtones dans les collèges sont beaucoup plus souvent des femmes. Ils et elles ont également en général 20 ans (ou plus), ce qui diffère des nouveaux inscrits non autochtones. Ces statistiques illustrent le rôle essentiel que jouent les collèges. En effet, ils offrent des possibilités d’éducation accessibles et bienveillantes aux apprenant(e)s autochtones à tous les stades de leur vie, indépendamment de leurs conditions de vie. Non sans oublier que cela se passe dans leurs propres collectivités et que cela inclut également des services essentiels d’accompagnement.

Source : Statistique Canada. Tableau 37-10-0264-01  Nouveaux inscrits aux études postsecondaires selon l’identité autochtone, le titre scolaire, le domaine d’études (regroupements STGM et SACHES (non-STGM)), le genre et l’âge.

Relever les défis : Disparités régionales et vie dans les régions éloignées 

Le parcours éducatif des peuples autochtones n’est pas sans difficulté. Les injustices passées et présentes (telles que l’héritage des pensionnats et les traumatismes intergénérationnels), associées aux difficultés structurelles actuelles (accès limité aux établissements d’enseignement, insécurité alimentaire et pénurie de services de garde d’enfants pendant les études), ont longtemps jeté une ombre sur l’éducation des Autochtones.

Au sein des populations autochtones, ce sont tout particulièrement les jeunes des Premières Nations qui sont confrontés à de nombreux défis. Notons parmi ces enjeux un nombre plus élevé de jeunes parents, de ménages à faible revenu et de résidences rurales, ce qui contribue à une disparité des taux d’achèvement des études postsecondaires par rapport aux jeunes non-autochtones. En conséquence de ces défis, les jeunes non-autochtones sont près de deux fois plus à même (72%) que les jeunes des Premières Nations (37%) d’avoir terminé ou récemment suivi un programme d’études postsecondaires (Statistique Canada, 2023).

Source : LAYTON, Jaclyn. 2023. « Les jeunes des Premières Nations : expériences et résultats relativement à l’éducation aux niveaux secondaire et postsecondaire ». Juin, produit no 81-599-X au catalogue de Statistique Canada.

Pour ajouter à la complexité de la situation, les collectivités autochtones sont situées de manière disproportionnée dans les zones rurales et isolées. En 2016, ces régions abritaient 26% des Autochtones âgés de 19 à 45 ans, contre seulement 3 % de la population non autochtone (Statistique Canada, 2023). 

Comment cela se traduit-il en termes de résultats scolaires? Les personnes vivant dans des zones facilement accessibles sont nettement plus nombreuses à avoir terminé leurs études secondaires que celles vivant dans des zones très éloignées. Une analyse élargie par âge révèle également que les taux d’achèvement des études secondaires et de fréquentation de l’enseignement postsecondaire sont plus élevés chez les membres des Premières Nations vivant en dehors des zones rurales. En effet, près de la moitié des femmes et plus d’un tiers des hommes font des études postsecondaires ou sont en voie de les achever.

Source : LAYTON, Jaclyn. 2023. « La distance comme facteur de l’achèvement des études secondaires chez les Premières Nations, les Métis et les Inuit ». L’éducation, l’apprentissage et la formation : Série de documents de recherche, juin, produit no 81-595-M au catalogue de Statistique Canada.

La proximité des établissements postsecondaires joue donc un rôle crucial dans la réussite des apprenant(e)s autochtones. Heureusement, 86 % des Autochtones vivent à moins de 50 km du campus d’un collège ou d’un centre de services. Toutefois, la proximité à elle seule ne suffit pas. Il est essentiel de proposer des options flexibles, adaptables et culturellement réactives pour combler le fossé dans l’enseignement postsecondaire et permettre aux apprenant(e)s autochtones d’atteindre leur plein potentiel. Citons à titre d’exemple les programmes de proximité, les partenariats avec les collectivités et les ressources en ligne.

Les instituts autochtones du pays, comme ceux de l’Ontario, de la Saskatchewan, de l’Alberta et de la Colombie-Britannique, ainsi que les collèges du Nord comme le Nunavut Arctic College et la Yukon University, jouent également un rôle de premier plan. Leurs emplacements, ainsi que leurs capacités et leur compréhension culturelle permettent de répondre aux besoins de la collectivité et d’offrir des programmes pertinents et accessibles qui donnent aux apprenant(e)s autochtones les moyens d’agir.

Envisager l’avenir : Donner à la jeunesse autochtone les moyens de bâtir un avenir plus solide

Le Forum des politiques publiques indique qu’environ 350 000 jeunes Autochtones atteindront l’âge adulte d’ici 2026. Renforcer les moyens d’action de ces individus en leur offrant un enseignement postsecondaire et une formation de qualité et adaptés à leur culture permettra non seulement de promouvoir l’inclusion sociale et la justice, mais aussi d’aider le Canada à remédier à son sous-emploi et à ses pénuries de compétences. On estime qu’en apportant un soutien à ces jeunes, on peut stimuler notre économie à hauteur de 27,7 milliards de dollars par an (Forum des politiques publiques, 2024).

Forts de leurs perspectives uniques, les systèmes de connaissances autochtones offrent de précieuses solutions pour aborder les enjeux pressants du Canada. De plus en plus de collèges le reconnaissent et s’impliquent dans des partenariats communautaires de recherche appliquée avec des organisations autochtones. Une telle démarche s’inscrit dans le cadre de leur engagement en faveur de l’innovation sociale et de la recherche menée pour le compte de leurs partenaires. Par exemple, au Centre for Innovation and Research in Unmanned Systems du SAIT, les chercheuses et chercheurs collaborent avec la Première Nation de Stoney Nakoda et les services de santé de l’Alberta pour mettre au point une flotte de drones évolutive. Celle-ci sera capable de prendre en charge les livraisons de produits médicaux et d’amplifier les signaux des drones dans les zones reculées.

Programmes et aides dédiés aux populations autochtones

Les collèges et instituts sont les principaux fournisseurs d’enseignement postsecondaire pour les apprenant(e)s autochtones de tout le Canada. Ils s’efforcent continuellement d’écouter, d’apprendre et de collaborer avec les peuples autochtones afin d’améliorer l’expérience éducative de leurs apprenant(e)s. Nous offrons des formats d’apprentissage flexibles et des services d’aide tels que garde d’enfants, conseils et mentorat. Ce à quoi s’ajoutent près de 300 programmes et cours centrés sur les populations autochtones dans les dix provinces et territoires du Canada.

Grâce aux programmes nationaux de CICan, dont La boussole des compétences, l’impact des collèges et instituts est également considérable. En effet, ils apportent leur soutien aux jeunes Autochtones et aux nouveaux arrivants qui ne sont actuellement ni en emploi, ni aux études, ni en formation. Cette initiative accessible aide les jeunes Autochtones à acquérir des compétences essentielles et à se préparer à la vie professionnelle. Elle met également à disposition de nos membres le Cadre curriculaire de la boussole des compétences, une ressource durable qui permet aux instituts d’adapter leurs programmes aux besoins spécifiques des jeunes Autochtones.  

Les collèges et instituts aident également les apprenant(e)s autochtones à tisser des liens dans le monde entier grâce à l’initiative Expérience compétences mondiales (ECM). Cette initiative permet aux étudiantes et étudiants canadiens de l’enseignement postsecondaire d’acquérir de nouvelles compétences internationales, ce qui renforce leur résilience, leur capacité d’adaptation et leur aptitude à la réussite. Par exemple, I’M SIENT (International Mobility Supporting Indigenous Entrepreneurs), financé par ECM au Sault College en Ontario, permet aux étudiant(e)s autochtones d’améliorer leurs compétences techniques et analytiques en collaboration avec des entrepreneur(e)s autochtones de la région du Yucatan, au Mexique.

Conscients que la réconciliation autochtone est un processus évolutif, nous restons attachés à des approches sensibles à la culture. Un tel dévouement constant fait que le potentiel de changement positif et de renforcement des moyens d’action au sein des collectivités autochtones est immense.    

Passer à l’action :

Les collèges et instituts peuvent faire progresser leur implication en se joignant aux 72 établissements qui ont signé le Protocole sur l’éducation des Autochtones de CICan. Élaboré en 2014, ce protocole souligne la nécessité de mettre en place des structures et des approches adaptées pour répondre aux besoins des peuples autochtones en matière d’éducation, afin de soutenir leur autodétermination et le développement socio-économique de leurs collectivités.  

Pour marquer son 10e anniversaire et faire le point sur les progrès accomplis et les lacunes persistantes, CICan entreprendra une mise à jour du protocole et examinera les possibilités de mobiliser davantage ses établissements membres. Cette démarche sera entreprise lors du prochain Colloque sur l’éducation autochtone qui se tiendra à Halifax du 27 au 29 octobre et que nous organisons en partenariat avec l’Indigenous Institutes Consortium (IIC).

17 avril 2024

Défi ImpAct-Climat : Inspirer l’action, provoquer le changement

La dernière édition du Défi ImpAct-Climat est désormais terminée, et les étudiantes et étudiant, le personnel et le corps enseignant des 55 collèges et instituts membres de CICan ont désormais une compréhension approfondie des émissions de gaz à effet de serre (GES) et des mesures concrètes que nous pouvons tous prendre pour lutter contre le changement climatique.

Au cours des six semaines, les participants ont exploré des thèmes liés aux GES tels que l’énergie, l’alimentation, les transports, les matières résiduelles et la gestion autochtone, et ont relevé de nouveaux défis — de l’augmentation des repas à base de plantes à l’élimination des plastiques à usage unique — pour mener un changement transformateur.

Impressionnant, 82 % des participants ont indiqué qu’ils avaient acquis de nouvelles connaissances grâce au contenu éducatif hebdomadaire. Par ailleurs, 90 % se sont sentis inspirés à intégrer ces apprentissages dans leur routine quotidienne, s’engageant dans des pratiques durables qui réduisent leur empreinte environnementale sur le campus et dans leur vie personnelle.

Reconnaissance de l’excellence en matière de durabilité

Plusieurs établissements se sont démarqués par leur engagement exceptionnel et leurs efforts pour mobiliser leurs communautés vers la durabilité. Pour célébrer ceux ayant les niveaux de participation les plus élevés, nous avons attribué des bourses pour soutenir leur dévouement continu à l’action climatique. Ces bourses visent à honorer les étudiantes et étudiants sur leurs campus qui ont démontré un leadership exceptionnel dans les initiatives de durabilité, les poussant ainsi à mener le changement.

Gagnants d’or – Recevant chacun une bourse de 3 000 $

  • Grande taille : Bow Valley College
  • Moyenne à grande taille: Confederation College
  • Moyenne à petite taille : Cégep de Jonquière
  • Petite taille : Collège d’Alma

Gagnants d’argent – Recevant chacun une bourse de 1 500 $

  • Grand taille : Algonquin College
  • Moyenne à grande taille : Loyalist College
  • Moyenne à petite taille : Collège Lionel-Groulx
  • Petite taille : Collège Mathieu

Les huit collèges gagnants recevront également une plaque personnalisée offerte par l’Atelier Écodesign du Cégep du Vieux-Montréal, fabriquée à partir de plastiques recyclés provenant de bouteilles, de tuyaux ou d’attaches de sacs à pain.

Apprentissage et participation renforcés

Cette édition a également introduit des améliorations pour intégrer le défi dans les cours de manière plus efficace. Nous avons fourni aux enseignants des ressources pour incorporer les thèmes du défi dans leur enseignement et amélioré la manière dont ils pouvaient suivre la participation des étudiants. Ces ajustements ont facilité l’engagement de toute la communauté des collèges et instituts avec le défi, amplifiant notre impact collectif.

La voie à suivre

L’impact du défi de cette année souligne le rôle vital que jouent la connaissance et l’action dans la création d’un avenir durable. Poursuivons sur cette lancée. Ensemble, le réseau des collèges et instituts peut faire une différence durable pour notre planète et les générations futures.

08 avril 2024

Mon « Pourquoi ? »

Qu’ai-je en tête ? Avec Pari Johnston

La semaine prochaine, la vice-première ministre et ministre des Finances Chrystia Freeland présentera le budget fédéral. Des investissements y seront vraisemblablement prévus dans les domaines du logement, de l’éducation de la petite enfance, des soins de santé et pour la prochaine génération. Pour CICan, c’est l’occasion de s’assurer que vous, nos membres, soyez en mesure de contribuer au programme national à long terme.  

Il est essentiel d’investir dans les compétences et l’innovation si l’on veut assurer l’avenir de la population canadienne dans ce monde en évolution constante qui est le nôtre. Ma vision est celle d’un Canada où ses collèges et instituts publics sont réputés être des partenaires incontournables pour relever les plus grands défis de politique publique de notre pays. Je pense notamment aux logements durables et abordables, à la sécurité alimentaire, à la transition vers des énergies propres, à la productivité et à la transformation industrielle, non sans oublier les besoins croissants de l’économie des soins.  

Réfléchir à «pourquoi» il faut investir dans l’enseignement et la recherche appliquée des collèges et instituts transforme chaque défi en une occasion pour les éducateurs, partenaires et innovateurs que nous sommes de consolider notre rôle dans la recherche de solutions. 

Je comprends notre impact. 

Cette saison du budget marque également une étape importante pour moi. En effet, elle correspond à mes 100 premiers jours à CICan et j’ai eu beaucoup à réfléchir depuis mon entrée en fonction en décembre! 

Je suis issue d’une longue lignée d’éducatrices et d’éducateurs. Sur trois générations, les membres de ma famille ont compté des enseignantes et enseignants, des directrices et directeurs d’école, des instructrices et instructeurs et des surintendantes et surintendants auprès de commissions scolaires. J’ai aussi consacré ma carrière à renforcer l’impact de l’écosystème canadien de la recherche, du talent et de l’innovation, d’abord à Universités Canada, puis à Génome Canada. Je suis fière d’avoir atterri à CICan, où je travaille maintenant avec le plus grand réseau postsecondaire du Canada tout en continuant sur ma lancée d’impact. 

Ce serait un euphémisme de dire que ces derniers mois ont été très agités. Notre secteur est soumis à de fortes pressions, en raison de la baisse des financements provinciaux et de l’augmentation des exigences du marché du travail. Et le tout s’inscrit dans un contexte de débat national largement médiatisé sur la croissance durable du nombre d’étudiants internationaux et sur la concurrence mondiale en matière de talents et de compétences.  

J’arrive donc à un moment charnière pour jouer mon rôle de 8e intendante de cette importante organisation nationale. Je suis enthousiaste à l’idée de concevoir une approche du travail qui soit intentionnelle, intégrée et efficace, tout en veillant à répondre aux besoins et aux priorités en constante évolution des membres. 

J’ai déjà été impressionnée de vous voir si nombreux à Ottawa pour discuter de vos visions d’impact accru lors de notre Colloque national sur la recherche appliquée, en février dernier. Je sais que vous comptez sur CICan pour rassembler notre secteur, trouver un objectif commun et réimaginer les programmes de recherche et les investissements, mais aussi pour faire preuve d’audace quant aux résultats atteignables en positionnant les collèges et instituts au cœur d’un programme de recherche axé sur la mission. Nous vous en dirons plus à ce sujet. 

Je vous comprends. 

Pour terminer, merci pour l’accueil incroyable qui m’a été réservé. J’ai pris la route pour rencontrer des membres dans tout le pays. J’ai été impressionnée par les forces individuelles dont j’ai été témoin et j’ai été émerveillée par les possibilités offertes en unissant nos forces.  

Chaque établissement a sa propre approche qui détermine son impact à de nombreux niveaux. J’ai découvert des exemples remarquables de conception durable dans l’infrastructure des campus, ainsi que de nouveaux centres pour l’énergie propre et l’innovation automobile. J’ai aussi pu entendre les aspirations de hauts responsables en matière de développement communautaire et voir comment vos établissements intègrent les arts, les technologies et l’éducation autochtone. Je suis impatiente de poursuivre ma tournée, d’écouter et d’en apprendre davantage pour nourrir et guider notre travail ici à Ottawa. 

Lorsque nous donnons de l’ampleur à nos engagements communs pour appuyer nos collectivités, ainsi que pour rendre l’apprentissage accessible, trouver des solutions pratiques aux enjeux de recherche de nos partenaires et relever les défis urgents en matière de main-d’œuvre au niveau national, notre impact n’a pas d’égal.  

Tel est mon «pourquoi».

08 mars 2024

Quelques chiffres : analyse de la présence des femmes dans les collèges et instituts du Canada

Le Canada a incontestablement accompli des progrès considérables dans la promotion de l’égalité entre les genres. Cependant, il reste encore du chemin à parcourir pour atteindre la parité totale. L’accès à l’enseignement postsecondaire et la représentation sont des éléments cruciaux dans ce domaine. Parallèlement aux efforts déployés à l’échelle mondiale pour renforcer la position des filles et des femmes, les collèges et instituts du Canada sont à l’avant-garde pour ce qui est de cultiver des environnements d’apprentissage inclusifs, d’encourager l’entrepreneuriat féminin et de soutenir les femmes dans les domaines non traditionnels au Canada.   

En cette Journée internationale des femmes, examinons ensemble quelques éléments d’information qui nous permettront de mesurer les progrès accomplis et de réfléchir au travail qu’il nous reste à accomplir. 

Saluons cette tendance à l’augmentation des taux de fréquentation scolaire et de diplomation des femmes qui perdure depuis des décennies 

Au début des années 1990, un changement important s’est produit au Canada. Le nombre de femmes diplômées a en effet commencé à augmenter par rapport à celui des hommes. Depuis lors, les taux de diplomation des femmes dans les collèges et instituts canadiens sont constamment restés supérieurs ou proches de la moitié, marquant ainsi une tendance durable et positive (Statistique Canada, 2022). Les données les plus récentes (2021/2002) révèlent que les femmes comptent pour 55 % des inscriptions dans les collèges et instituts et pour près de 60 % des diplômés dans les différentes disciplines.   

Avons-nous donc atteint l’égalité absolue? Pas tout à fait.   

Malgré cette tendance, les hommes continuent de dominer les domaines très rémunérateurs et recherchés que sont les STIM, tels que les mathématiques, l’informatique et les sciences de l’information, l’ingénierie et les technologies connexes. Par ailleurs, si 34 % de la population canadienne diplômée des STIM sont des femmes, elles ne représentent que 23 % des personnes travaillant dans le domaine des sciences et de la technologie (Statistique Canada, 2019). Cet écart persistant entre les genres accentue la nécessité d’interventions ciblées visant à renforcer la participation et la réussite des femmes dans ces domaines critiques que sont les études et l’emploi.   

Rehausser la place des femmes sur les campus

Les collèges et instituts ont mis en place diverses initiatives pour s’attaquer aux statistiques actuelles et donner aux femmes davantage de moyens et ce, sur de multiples fronts. Par exemple : 

  • La Saskatchewan Polytechnic, le Northern Alberta Institute of Technology, le British Columbia Institute of Technology, le Nova Scotia Community College, le Mohawk College et le George Brown College (pour ne citer qu’eux) sont d’ardents défenseurs de programmes visant à améliorer la représentation des femmes dans les métiers et les technologies. Ces initiatives offrent aux femmes la formation et le soutien nécessaires pour prospérer dans des secteurs traditionnellement dominés par les hommes.
     
  • Le Seneca College, en partenariat avec le College of the Rockies et le NorQuest College, offre le programme «Herizons». Ce dernier fait tomber les barrières entre les genres afin de donner aux femmes davantage de moyens pour mener à bien leur carrière en leur offrant un soutien, un mentorat et des possibilités de réseautage axés sur les femmes et ce, dans divers aspects de leur vie professionnelle.
     
  • Le Sheridan College, le St. Clair College, le Fanshawe College et le Durham College se sont unis pour mener des initiatives visant à sensibiliser les femmes et à leur donner l’occasion de découvrir les possibilités de formation professionnelle, de réseautage et d’apprentissage dans les métiers spécialisés du Sceau rouge.  
     
  • Le Dawson College décerne plusieurs prix et bourses pour récompenser les réalisations et les contributions exceptionnelles de ses étudiantes.  
     
  • Le Collège Boréal a élaboré un programme de formation intitulé « Mining Potential » afin de favoriser la présence des jeunes, des femmes et des nouveaux arrivants au Canada dans le secteur minier.
      
  • Le Centre for Entertainment Arts du Bow Valley College arbore fièrement une statue de Wonder Woman. Il reconnaît ainsi que le programme de conception de jeux du collège compte plus d’inscriptions de femmes que d’hommes. Une statue représentant l’autonomisation, la ténacité et la détermination des femmes constituait donc un hommage tout à fait approprié.
     
  • Le Women’s Resource Centre du Cambrian College offre à ses étudiantes une vaste gamme de services, dont des séminaires et des ateliers portant sur la sécurité, la santé et le bien-être des femmes, ainsi que sur les enjeux financiers et juridiques, la toxicomanie et la sexualité.

Amorcer le changement depuis le sommet jusqu’à la base 

Au-delà des taux d’inscription, les femmes assument de plus en plus de fonctions de leadership au sein des collèges et instituts canadiens. Elles y jouent un rôle moteur en matière d’innovation, favorisent l’inclusion et façonnent l’avenir de l’enseignement supérieur. Environ 40 % de la direction générale des membres de CICan est assurée par des femmes. Toutefois, une question se pose : comment dépasser la barre des 50 %?    

Des initiatives telles que le projet du «Défi 50 – 30» de CICan engrangent des progrès remarquables. Grâce à nos deux Centres de mobilisation et transfert des connaissances et à nos cinq pôles régionaux, nous proposons des ressources et des outils complets pour donner aux participants les moyens d’agir tout au long de leur cheminement vers l’équité, la diversité et l’inclusion. Chez CICan, des initiatives de ce type ont permis de mettre en place une équipe de direction composée à 68 % de femmes et de nommer deux femmes PDG. Tout cela témoigne de notre ferme volonté d’assurer la diversité des genres et une représentation équitable à tous les niveaux de décision.

Aller au-delà des taux d’inscription

Alors que nous saluons les progrès accomplis dans l’enseignement postsecondaire, il est impératif de reconnaître que notre parcours vers une véritable égalité des genres est loin de s’achever. Nous ne pouvons pas nous contenter de regarder seulement sur les taux d’inscription pour avoir une vue d’ensemble. Nous devons également tenir compte des taux de réussite et nous pencher plus avant sur les défis nuancés auxquels les femmes sont confrontées dans les domaines où les inégalités entre les genres persistent. En donnant la priorité à l’autonomisation, en instaurant l’égalité des chances et en remettant en cause les préjugés et les stéréotypes, nous pouvons construire un avenir plus inclusif pour toutes et tous.

07 mars 2024

Le déplacement : un geste communautaire

Saviez-vous que les automobiles et les camions sont responsables d’environ 17 % des émissions mondiales de CO2? Le transport joue un rôle important dans nos vies, mais il contribue considérablement aux émissions de gaz à effet de serre (GES). En effet, les véhicules qui consomment des carburants fossiles tels que l’essence et le diesel émettent surtout du dioxyde de carbone (98 %) et des petites quantités de méthane et d’oxyde nitreux. Outre les GES, ils émettent des polluants qui contaminent l’air, le sol et l’eau. Chaque année, 7 millions de décès sont causés par la pollution atmosphérique liée aux voitures. 

Changer son moyen de transport est un important pas vers un avenir plus écologique. 

Mettez votre institution sur la voie du succès! 

Pour les collèges et instituts, le transport produit des émissions de niveau 3; c’est-à-dire des émissions qui ne sont pas produites par l’établissement lui-même, mais plutôt par les activités dont il est indirectement responsable, comme les déplacements en provenance et en direction du campus.  

Notre nouveau guide « Favoriser la mobilité durable sur les campus : Un guide pratique » peut vous aider à réduire les émissions de niveau 3. Ce guide présente d’importantes leçons tirées de l’ensemble du secteur, des ressources pour lancer de nouvelles initiatives et des idées pour inspirer de plus grands changements.  

10 façons d’utiliser le guide : 

Peu importe où vous en êtes sur la voie du transport durable, ce guide vous permettra de promouvoir les déplacements écologiques auprès de votre personnel et votre corps étudiant. 

  1. Organiser un sondage auprès des navetteurs et navetteuses. Ces sondages permettent d’obtenir des renseignements sur les déplacements en provenance et en direction du campus, y compris les raisons pour lesquelles certains moyens de transport sont choisis, les temps de déplacement habituels et les niveaux d’intérêt envers les options plus durables. 
  2. Optimiser les systèmes de transport. La gestion de la demande en transport (GDT) est un plan stratégique qui vise l’optimisation de votre infrastructure actuelle en encourageant l’utilisation de modes de transport plus efficaces. Les plans de GDT peuvent aider à réduire la dépendance envers les véhicules à occupant unique et améliorer l’efficacité globale des déplacements. 
  3. Soutenir l’achat de vélos. Un moyen d’encourager le changement de mode de transport sur les campus est de soutenir les étudiants et étudiantes et le personnel qui désirent acheter un vélo. Cela peut se faire par le biais de prêts, de bourses ou de subventions. 
  4. Lancer un programme de vélopartage. Le vélopartage met les vélos à la disposition des étudiants et du personnel pour une utilisation partagée à court terme et au besoin. 
  5. Investir les revenus du stationnement dans des mesures incitatives au transport durable. L’affectation des revenus provenant, par exemple, des frais de stationnement peut accroître le financement disponible pour les initiatives de transport durable. 
  6. Bâtir des installations pour navetteurs actifs et des stationnements protégés pour vélos. Les installations pour navetteurs actifs sont des commodités offertes au point de destination d’un voyage à vélo. Elles rendent les déplacements à vélo plus attrayants, pratiques et confortables puisqu’elles répondent aux défis et aux préoccupations communs des cyclistes. 
  7. Relier les campus à l’infrastructure de transport actif. La connexion ou la création de couloirs reliant votre campus au transport actif peut encourager un plus grand nombre de personnes à opter pour ces modes de transport. 
  8. Limiter les déplacements en provenance et en direction du campus. La prestation de services sur le campus, l’emplacement central du campus, la présence de logements étudiants et la flexibilité des horaires de travail et d’études peuvent tous réduire les embouteillages automobiles à destination et en provenance du campus. 
  9. Renforcer les relations avec les gouvernements. Le développement d’une relation de travail solide avec les responsables de votre gouvernement local se traduit par la présence d’un partenaire gouvernemental qui connaît vos besoins et objectifs en matière de transport. Ils peuvent également vous aider à trouver des sources de financement pour réaliser vos projets et concrétiser vos idées. 
  10. Célébrer et sensibiliser. La création d’une culture du transport durable amusante, solidaire et informée peut encourager davantage de membres du corps étudiant et du personnel à sortir de leur véhicule et essayer d’autres moyens de transport. 

Ce guide a été développé dans le cadre du programme ImpAct-Climat, financé par Environnement et Changement climatique Canada.

La Semaine des ODD Canada se déroulera du 4 au 8 mars. 

La Semaine des ODD Canada est une collaboration nationale pour promouvoir les objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies et encourager leur réalisation sur les campus des collèges, des instituts et des universités. 

  • Dans ce contexte, utilisez ce guide pour aider votre établissement à progresser dans la réalisation de l’ODD 13 : l’action pour le climat! 

La Semaine des ODD Canada est organisée par le Centre de développement durable de la University of British Columbia, le Réseau de solutions pour le développement durable Canada (hébergé par la University of Waterloo) et Collèges et instituts Canada. 

Pour participer, votre établissement peut organiser une table ronde, un atelier ou d’autres événements sur le campus. Chaque événement contribue à un environnement national favorable à la collaboration interdisciplinaire et entre les établissements d’enseignement postsecondaire pour faire progresser les ODD, intégrer les valeurs directrices des ODD dans les programmes et créer une dynamique à long terme pour l’action en faveur des ODD dans l’ensemble du secteur. 

31 janvier 2024

Sustainable investment in the public post-secondary sector is the national conversation we should be having, not unsustainable growth in international students

Publié dans le Toronto Star le 31 janvier 2024. (En anglais seulement)

By: Pari Johnston, President & CEO, Colleges and Institutes Canada

Canada’s post-secondary sector is facing an unprecedented crisis. Unless you have been living under a rock the past week, you have heard the alarm bells sounding across the country about the rapid-fire rollout of the new international student cap. While the federal government has positioned this as a quick fix for current housing and healthcare challenges, it’s a high-stakes move with far-reaching consequences. 

The Immigration Minister himself has called this a « blunt tool. » In fact, it’s far worse. This hasty cap announcement will exacerbate the impact of chronic underinvestment in our publicly supported post-secondary institutions. Provincial spending on post-secondary education has diminished over the last decade. Along with tuition freezes and rising operational costs, publicly funded institutions have come to rely on international student fees to meet training demands and sustain support services for Canadian students.

The Minister’s decision to decrease international student enrollments without adequate notice or consultation has pushed Canada’s post-secondary sector to a tipping point. Never has there been a more urgent need to shift our public policy attention and federal-provincial discussions toward the sustainable funding of Canada’s colleges and universities to drive long-term growth, productivity and innovation in this country. 

According to Higher Education Strategy Associates, over the past thirteen years, international student fees have sustained 100 per cent of the increased operating spending by post-secondary institutions. A substantial decline in international student enrollments, particularly in Ontario, where a cap is likely to result in a 50 per cent intake cut, equates to hundreds of millions, if not billions, of dollars lost.  

And this crisis extends beyond finances.  

Declining enrollment not only impacts an institute’s financial sustainability but adversely affects the quality and accessibility of education for domestic students, particularly those in rural, remote, and Indigenous and minority language communities. In other words, international students don’t take spots from their domestic peers; they make them by contributing to program viability. Without enough international students, programs – and even entire institutions- may be unable to sustain themselves. 

There will also be a domino effect, impacting local economies, businesses, and communities in many parts of the country. 

A defining aspect of college and institute education is that curricula are designed with industry to meet business needs. Local businesses, particularly small-to-medium-sized businesses, have long benefited from the economic contributions of international students. Now, they, alongside key industries crucial to Canada’s future, are under threat.  

According to Stats Canada, the current labour shortage for those with a college or institute credential is 198,615 roles, a 65 per cent jump in five years. This shortage extends across various programs with significant international student enrollments, particularly in STEM fields critical for Canada’s economic growth.  

In the health care sector, for instance, Statistics Canada reports that 62 per cent of international students training in Canada do so at a college or institute, covering roles such as personal support workers, nurses, and laboratory technicians. This underscores these institutions’ indispensable role in shaping Canada’s future workforce, making the case for sustained public investment even more critical.  

Most immediately, we need a commonsense revisit of the cap’s rushed implementation with an end to the current processing moratorium. Over the medium term, the situation requires a long, hard look at public funding for colleges and universities in this country. Federal and provincial governments must engage in a serious dialogue that addresses underlying structural drivers to ensure the viability and vitality of our system.  

Failure to do so risks the sector’s sustainability and, thus, the livelihoods of many Canadians and Canada’s economic outlook and social well-being. Colleges and institutes stand ready to partner in this mission-critical public policy conversation and are keen partners in finding solutions.  

Let’s end the blunt force trauma of Minister Miller’s self-professed “blunt” tool and focus on the systemic issues that drove this hasty response.  

29 janvier 2024

#SDI2024 : Faire connaître notre action dans le monde entier

Cela fait longtemps que notre réseau œuvre dans le domaine du développement international. Pourtant, nombreux sont les Canadiennes et les Canadiens qui ne saisissent pas encore l’impact incroyable de notre travail. La Semaine du développement international nous donne l’occasion de démontrer la contribution unique apportée par les collèges et instituts au développement de l’économie et de la main-d’œuvre sur toute la planète.

La Semaine du développement international (SDI) est la campagne annuelle d’Affaires mondiales Canada qui célèbre la contribution des Canadiennes et Canadiens à l’éradication de la pauvreté et à l’édification d’un monde plus pacifique, plus inclusif et plus prospère par le biais de projets de développement international. Le thème en est #VisezLesObjectifs. Il invite CICan, nos membres et la population canadienne, à contribuer à un changement positif partout sur la planète.

Pendant la SDI de cette année, du 4 au 10 février, Affaires mondiales Canada demande à la population canadienne et aux parties prenantes de participer à une activité de la SDI, d’organiser et de promouvoir leurs propres activités dans le cadre de la SDI et de parler de la SDI en ligne. 

Invitez la SDI sur votre campus

Nous adorons voir et entendre parler de toutes les activités ayant trait au développement international se déroulant sur vos campus partout au pays. Si vous n’avez encore rien prévu pour la SDI, voici quelques idées qui pourront vous inspirer : 

  • Entamer un débat en classe sur un des thèmes de l’aide internationale, comme l’égalité des genres ou les changements climatiques. Assurez-vous de faire le lien entre vos activités et les objectifs de développement durable pour un impact supplémentaire ! 
  • Projeter un film qui traite d’un enjeu mondial. 
  • Inviter une conférencière ou un conférencier œuvrant dans le domaine de l’aide internationale à présenter un exposé ou à s’adresser en ligne à votre classe. 
  • Présenter des récits ou des témoignages de collègues possédant une expérience en matière de coopération internationale. N’oubliez pas de nous mentionner si vos récits se rapportent à un projet de CICan ! 
  • Utiliser les médias sociaux pour mettre en avant les témoignages de partenaires sur le terrain. N’oubliez pas d’étiqueter Affaires mondiales Canada si vos récits font partie d’un projet financé par AMC ! 

Quelle que soit l’activité prévue sur le campus, n’oubliez pas de l’ajouter au calendrier de la SDI.

L’impact des collèges et instituts à travers le monde 

Cela fait plus de 50 ans que nous participons à des projets internationaux visant à favoriser l’accès à une éducation et à une formation de qualité. Depuis lors, nous avons mené à bien plus de 800 projets dans plus de 100 pays.

Le nouveau Programme de renforcement de la formation professionnelle en Afrique du Sud (SASTEP) en est le plus récent exemple !

Le SASTEP vise à améliorer les perspectives économiques des diplômées et diplômés des établissements d’enseignement et de formation techniques et professionnels (EFTP) des provinces du Cap-Oriental et du Limpopo, en Afrique du Sud. Pour ce faire, son offre en EFTP sensible au genre est axée sur la réussite des étudiantes et des étudiants.  

Apprenez-en davantage sur le SASTEP et notre portefeuille de programmes.

15 janvier 2024

L’impact grandissant des collèges et instituts canadiens en 2024

Chaque année faisant, le rôle des collèges et instituts canadiens est déterminant pour l’avenir de notre pays. Et 2024 ne dérogera pas à la règle. Toujours au rythme de l’évolution du paysage de l’innovation et de l’enseignement postsecondaire au Canada, nous intensifions notre action pour positionner les collèges et les instituts en tant que véritables intervenants d’excellence. Nous redoublons d’efforts dans des domaines essentiels, parmi lesquels la croissance verte, l’inclusion sociale et le développement des compétences pour la nouvelle économie. Nous promouvons également le bien-être étudiant, en particulier pour des questions cruciales telles que le logement et l’intégration des étudiants internationaux dans nos collectivités. Nous sommes déterminés à apporter des contributions substantielles et dynamiques ayant un impact positif sur les individus, les collectivités et la planète.

Intéressons-nous maintenant de plus près aux éléments stables et robustes ainsi qu’à ceux qui évolueront dans les collèges et les instituts en 2024 :

Cultiver l’impact de la recherche appliquée
Avec leurs plus de 8 800 partenaires dans le cadre de projets de recherche appliquée sur une base annuelle, les collèges et instituts canalisent leurs efforts en fonction de la demande pour générer un impact bénéfique aux entreprises et aux organismes à but non lucratif du Canada.  Nous nous concentrerons principalement sur l’amélioration de la compétitivité et de la productivité dans des domaines essentiels, tels que le projet d’une économie carboneutre. Apprenez-en davantage sur nos activités de recherche appliquée.

S’adapter pour développer les compétences du 21e siècle
Les collèges et instituts continueront à intégrer le changement pour aider les apprenantes et apprenants à acquérir les compétences les plus pointues et les plus demandées. Les compétences liées au développement durable, aux énergies renouvelables, aux pratiques écologiques et à d’autres domaines critiques tels que l’intelligence artificielle, la cybersécurité (et la littératie numérique en général) entreront en ligne de compte en 2024. Lisez-en plus sur la littératie verte.

Faire face au défi du logement étudiant
En dépit d’une aide gouvernementale limitée, les collèges et instituts seront en 2024 à l’avant-garde des initiatives prises pour relever les défis en matière de logement étudiant. De nouveaux partenariats et des solutions innovantes nous permettront de stimuler la création de logements étudiants tout en continuant à plaider en faveur d’une approche holistique pour répondre à la demande de logements étudiants. Et ce, tout en s’inscrivant dans la démarche plus large du Canada visant à résoudre la crise du logement qui sévit au pays. Apprenez-en davantage sur notre rôle dans le domaine du logement étudiant. 

Gérer la croissance des étudiants internationaux
Avec l’engouement persistant autour des étudiants internationaux, nous nous attachons à améliorer leurs expériences et leurs contributions. En même temps, nous préservons l’intégrité du système et protégeons l’image de marque durement gagnée de notre pays à titre de destination privilégiée pour l’enseignement postsecondaire. Cela implique une amélioration des services de soutien, la promotion de l’intégration culturelle, la mise en place d’environnements enrichissants et inclusifs, et la recherche de solutions durables et intégrées en faveur de la croissance à tous les niveaux de gouvernement. Apprenez-en davantage sur nos recommandations visant à améliorer le Programme des étudiants étrangers. 

Cultiver notre impact par le biais de partenariats
Riches de plus de 40 ans d’expérience dans la gestion de projets nationaux et internationaux, nos capacités en la matière ont un impact sur la société. CICan continuera à positionner ses membres comme des fournisseurs de solutions essentielles pour relever certains des défis économiques, environnementaux et sociétaux. En collaboration avec le gouvernement, les employeurs et d’autres partenaires, nous identifierons et abordons des enjeux dans des domaines tels que les métiers spécialisés, les soins de santé, le développement international, les industries vertes, la réalité virtuelle, l’équité, la diversité et l’inclusion. Apprenez-en davantage sur notre portefeuille de programmes.

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