31 août 2021

L’importance des élections fédérales pour le secteur postsecondaire

Le Parlement a été dissous et le Canada ira aux urnes le 20 septembre prochain. Mais que cela signifie-t-il? Il est important que le gouvernement fédéral demeure toujours au courant des priorités des collèges et des instituts. Dans le cadre de notre travail auprès du gouvernement, nous faisons plus que défendre les intérêts de nos membres, nous faisons aussi comprendre au gouvernement en quoi les collèges et les instituts soutiennent leurs propres priorités.

Et dans le contexte électoral, les électeurs ont l’occasion réelle de se faire entendre. Chaque année, nous soumettons des recommandations qui plaident cette cause pour que les décideurs à Ottawa puissent créer un budget le plus efficace possible. Voici notre vision.

En matière de main-d’œuvre et de reprise : Le monde du travail a changé, et les travailleurs et travailleuses ont besoin de parcours plus rapides et plus flexibles permettant d’apprendre de nouvelles compétences :   

  • Un nouveau cadre national sur les microcertifications pour les secteurs clés soutiendra et servira les intérêts du leadership économique, social et environnemental au Canada.
  • Des fonds pour développer une plateforme collaborative nationale permettant aux collèges et aux instituts de partager des ressources en ligne permettront de rehausser les formations techniques et aux métiers de manière cohésive et équitable.
  • Des parcours élargis menant à la résidence permanente pour les étudiants et étudiantes internationaux ouvriront pour le Canada un nouveau bassin de talents jusqu’alors inexploité.

En matière d’innovation inclusive, les projets de recherche appliquée qui ont cours au sein des collèges et des instituts mènent au développement et à la production de solutions novatrices aux problèmes concrets des entreprises et organisations à but non lucratif canadiennes. Il nous en faut plus!

  • L’innovation constitue aussi une priorité fédérale, et des investissements qui permettent aux plus grands nombres de Canadiens et Canadiennes aux origines diversifiées de contribuer à l’écosystème d’innovation au pays nous aideront à créer davantage de solutions novatrices.

En matière de réconciliation, les collèges et les instituts veulent répondre aux appels à l’action de la Commission de vérité et réconciliation.

  • Les fonds fédéraux pour les programmes de revitalisation de langues autochtones, les ressources sur l’histoire autochtone et l’héritage des pensionnats, ainsi que les formations axées sur les compétences interculturelles, la résolution de conflits et les droits de la personne nous aideront à y arriver.

En matière d’infrastructures carboneutres, inclusives et accessibles numériquement, les besoins actuels de notre pays ont énormément changé au cours des quinze dernières années.

  • Des fonds pour rendre les campus plus verts et plus accessibles, pour améliorer les espaces d’apprentissage pour les étudiants et étudiantes autochtones et pour mettre à jour les infrastructures numériques, les technologies de simulation et les systèmes de cybersécurité contribueront aux ambitions du Canada en matière d’infrastructure.

En matière de relance verte, les objectifs ambitieux visant à atteindre la carboneutralité au Canada bénéficieraient amplement d’un nouveau réseau collégial de 50 centres de développement durable. Cela permettrait de mobiliser les actifs des collèges et des instituts, notamment leurs infrastructures, leurs centres de recherche et leurs partenariats communautaires.

  • À travers le monde, nous pouvons également soutenir les pays en développement dans leur transition vers la carboneutralité grâce aux programmes de formation des compétences comme l’Éducation pour l’emploi !

Cette élection ne manque certainement pas d’enjeux. Pendant que la pandémie entre dans sa quatrième vague et que les feux de forêt continuent de faire rage à plusieurs endroits au pays, nos nouveaux élus seraient bien avisés de reconnaître ce que les collèges et les instituts peuvent faire pour le pays et pour leurs électeurs au cours des quatre prochaines années.

Veille électorale : En savoir plus sur les contributions des collèges et des instituts canadiens pour bâtir des communautés résilientes, pour faciliter la reprise et pour soutenir l’innovation.

Un mot d’Élections Canada :

21 juin 2021

Des formations qui reflètent les apprenants

Du point de vue astronomique, le solstice d’été marque le jour où, grâce à l’axe de la Terre, le pôle Nord s’approche le plus du soleil. Dans l’hémisphère du nord, c’est le jour le plus long de l’année. Au Canada, c’est aussi la Journée nationale des peuples autochtones, qui célèbre l’héritage, les diverses cultures et les réalisations exceptionnelles des peuples des Premières Nations, Inuit et Métis. De plus, cette année marque son 25e anniversaire!

Saviez-vous que, parmi plus de 135 membres de CICan, sept sont désignés comme établissements autochtones, ce qui veut dire qu’ils offrent exclusivement des programmes culturellement pertinents adaptés aux besoins des apprenants et des communautés autochtones comme moyen de conserver et de renforcer les cultures autochtones?

De façon plus générale, les collèges et les instituts constituent aussi le principal point d’accès aux études postsecondaires pour les apprenants des Premières Nations, inuits et métis, et s’engagent à faire avancer la réconciliation et à habiliter les communautés. Même les établissements non autochtones ont à cœur cet engagement.

  • Plus de 95 % de la population canadienne et plus de 86 % des personnes autochtones vivent dans un rayon de 50 km d’un collège ou d’un institut; les collèges et les instituts à travers le pays offrent plus de 300 programmes menant à un titre qui sont adaptés aux besoins des apprenants autochtones et de leurs communautés.
  • Saviez-vous que plus de 65 établissements se sont engagés à prioriser l’éducation des Autochtones, à renforcer les relations avec les communautés autochtones et à soutenir la réconciliation en signant notre Protocole sur l’éducation des Autochtones?

Comme l’affirme le rapport de la Commission de vérité et de réconciliation, l’éducation est essentielle pour conserver et pour renforcer les communautés autochtones. Si nous tenons à célébrer et à soutenir les cultures autochtones au Canada, il est important de penser à comment intégrer cette intention à toutes les dimensions de nos efforts éducatifs.

26 avril 2021

À lire absolument : soutenir les jeunes autochtones et nouveaux arrivants ni en emploi, ni aux études, ni en formation

À l’aide de groupes de discussion virtuels, d’entrevues avec des informateurs clés et un sondage en ligne, plus de cinquante cadres de collèges et d’instituts et intervenants clés ont partagé des informations qui fourniront aux décideurs les données nécessaires pour mieux soutenir les groupes désavantagés au Canada et pour aider à bâtir une main-d’œuvre plus concurrentielle! 

Notre nouvelle analyse environnementale met en vedette les programmes, les composantes de programmes, les outils et les ressources de collèges et d’instituts conçus pour soutenir les jeunes autochtones et nouveaux arrivants ni en emploi, ni aux études, ni en formation (NEEF). L’analyse identifie à la fois les facteurs de facilitation et les obstacles à la mobilisation de ces ressources.

Cette analyse représente une première étape importante pour notre nouveau programme Boussole des compétences qui aidera les jeunes Canadiens et Canadiennes NEEF à développer les compétences essentielles nécessaires pour retourner aux études et pour préparer une carrière!

29 mars 2021

Le monde à portée d’écran

En août 2019, Emploi et Développement social Canada nous a choisi, avec Universités Canada, pour élaborer un Programme de mobilité étudiante vers l’étranger qui aidera les étudiantes et les étudiants canadiens, et surtout ceux qui n’y ont généralement pas accès, à acquérir des compétences recherchées lors de stages d’études ou de travail à l’étranger dans le cadre de la nouvelle Stratégie du Canada en matière d’éducation internationale. Personne n’aurait pu savoir que, huit mois plus tard, la fermeture abrupte des frontières et les restrictions de voyage mettraient abruptement fin aux activités de mobilité étudiante.

Alors comment les étudiants et les étudiantes peuvent-ils développer des compétences globales et bénéficier d’expériences interculturelles quand il est impossible de quitter le pays? C’est la question que nous avons posée aux collèges et aux instituts canadiens.

Bien que le lancement du programme complet soit repoussé, nous avons demandé à nos membres de proposer des projets axés sur l’innovation en vue d’un financement par le Fond d’innovation du programme pilote! Au total, nous avons accordé du financement à 47 collèges et instituts pour la mise en œuvre de 69 projets, dont le lancement d’un projet pilote de mobilité virtuelle, l’essai de nouveaux services de soutien compréhensif, le développement de politiques de gestion du risque, l’amélioration de stratégies de recrutement et l’établissement de nouveaux partenariats institutionnels! En voici un aperçu :

  • Au Saskatchewan Indian Institute of Technologies, jusqu’à 20 étudiants autochtones à faible revenu participeront à un programme d’échange de trois semaines avec l’International Summer Academy de l’IÉSEG. Ce projet renseignera les étudiants autochtones sur les possibilités de travail et d’études à l’étranger et les aidera à s’y préparer!
  • Le Portage College mène des recherches pour mieux identifier les obstacles à la formation internationale et pour améliorer l’accès aux occasions de mobilité internationale disponibles aux étudiants et étudiantes issus de communautés rurales, nordiques et éloignées.
  • Au BCIT, l’équipe d’initiatives de mobilité autochtone collabore avec les leaders, les étudiants et les parties prenantes autochtones pour améliorer la conception des programmes de mobilité alignés sur les perspectives, les aspirations, les valeurs culturelles et traditionnelles autochtones, ainsi que les besoins des communautés autochtones.
  • Le Collège Montmorency et le Cégep Marie-Victorin développent un projet unique de mobilité inverse conçu pour les étudiants et étudiantes revenus d’expériences internationales. Les modules vidéo en trois parties abordent plusieurs thèmes, notamment le choc culturel inverse, les compétences interculturelles, l’employabilité et le réseautage.
  • Plus tôt cette année, le Vanier College a lancé un projet avec le Tianjin Vocational Institute en Chine, dans le cadre duquel des étudiants et étudiantes ont formé des groupes en ligne pour identifier et pour résoudre des problèmes concrets en utilisant l’impression 3D à faible coût.
  • Un projet conjoint entre le Humber College et le Nova Scotia Community College produira la première étude de référence sur les stratégies des collèges et des instituts pour gérer les risques associés à la mobilité internationale. Les résultats de l’étude seront rassemblés pour élaborer une boîte à outils de gestion du risque à l’intention des établissements postsecondaires.
  • Les étudiants et étudiantes en technologie océanologique au Marine Institute of Memorial University profitent d’une importante formation transculturelle sur le thème de la résilience aux changements climatiques et à la gestion durable des océans grâce à une collaboration virtuelle étroite avec leurs homologues en génie mécanique, électrique et informatique du Barbados Community College.
  • Le projet Global Mobility Peer Support, dirigé conjointement par le College of New Caledonia, le North Island College et l’Aurora College, offre aux étudiants et étudiantes n’ayant pas encore participé à un programme d’études à l’étranger une plateforme qui leur permet d’échanger avec d’anciens participants et participantes. L’objectif étant de faciliter le soutien des pairs et d’aborder les obstacles perçus aux expériences d’études à l’étranger.

La mobilité demeure un élément essentiel pour préparer les étudiants et étudiantes canadiens au marché du travail et acquérir une perspective mondiale. Le Programme pilote de mobilité étudiante vers l’étranger aidera des milliers de jeunes canadiens et canadiennes, surtout ceux et celles pour qui les expériences internationales sont moins accessibles, à développer de précieuses compétences interculturelles et accéder à des possibilités d’emploi enrichissantes. Déjà, des milliers d’apprenants et d’apprenantes bénéficieront de ces projets novateurs!

En attendant le retour sécuritaire des voyages internationaux, nous espérons lancer la prochaine étape de ce projet à l’aide d’un mélange d’activités en personne et virtuelles. Les collèges et les instituts se sont toujours adaptés rapidement aux circonstances mondiales toujours changeantes, et le présent défi n’est pas différent. Regardez l’enregistrement de notre dernière séance d’informationCe printemps, restez à l’écoute pour savoir ce qui s’en vient!  

05 octobre 2020

Créer et célébrer l’histoire au féminin

Chaque octobre depuis 1992, le Canada marque officiellement le Mois de l’histoire des femmes pour honorer les réalisations et les contributions des femmes et des filles de partout au pays, qu’elles soient chefs d’affaires, politiciennes, chercheuses, artistes ou militantes. Ce mois compte deux dates particulièrement importantes : la Journée internationale de la fille le 11 octobre, une célébration internationale des Nations Unies visant à aider les filles à devenir des leaders et à effectuer le changement; et la Journée de l’affaire « personne » le 18 octobre pour marquer le jour en 1929 où cinq pionnières ont mené et gagné la lutte pour le droit d’être élues à une fonction publique et de participer sur un pied d’égalité à tous les aspects de la vie au Canada.

Bien que ces trois événements méritent d’être célébrés, il s’agit aussi d’un moment propice pour réfléchir à ce qu’il reste à faire pour que plus de femmes puissent réaliser leur plein potentiel. La pandémie de COVID-19 a précipité ce que plusieurs nomment une « récession au féminin » et les dernières données de Statistique Canada vont dans le même sens en indiquant qu’une femme gagne toujours 0,87 $ pour chaque dollar que gagne un homme. Nous savons aussi que les femmes et les filles sont plus à risque de subir des actes de violence fondée sur le genre et que beaucoup de femmes et de filles autochtones sont disparues ou été assassinées.

L’autonomisation des femmes est un ingrédient essentiel pour assurer une croissance économique et sociale continue, surtout dans le contexte d’une pandémie. Pendant le récent Discours du trône, le gouvernement libéral a promis de créer un Plan d’action pour les femmes dans l’économie. Les collèges et les instituts auront un rôle essentiel à jouer dans l’élaboration de ce plan, et plusieurs mènent déjà des initiatives pour faire avancer le bien-être économique des femmes, dont les suivants.

  • Le programme Women Transitioning to Trades and Employment du George Brown College est un programme d’appui novateur et intégré pour les femmes et les personnes de genre non binaires, trans et bispirituelles qui cherchent un emploi stable dans les domaines liés aux métiers et à la construction. Le programme est conçu pour aider les personnes de groupes sous-représentés à intégrer les métiers avec succès!
  • La campagne 1000 Women: A Million Possibilities campaign du NorQuest College a recueilli plus de 3,3 millions de dollars pour éliminer les obstacles financiers auxquels font face les étudiantes et pour aider ces femmes à poursuivre leur formation et atteindre leurs objectifs.
  • Au Nova Scotia Community College, l’initiative Ocean Awaits Award for Women and Indigenous People reconnaît les importants obstacles financiers, sociaux et culturels auxquels font face les femmes et les personnes autochtones lorsqu’elles poursuivent une formation postsecondaire. Le programme vise à compenser les frais de scolarité et cherche à encourager une plus grande participation aux formations et aux carrières maritimes.
  • Le Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue travaille en partenariat depuis trois ans pour adapter son programme de techniques policières des Premières Nations selon les recommandations de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées.
  • L’initiative Gateway to the Building Trades for Women de l’Okanagan College est un programme exploratoire de 12 semaines offert aux femmes pour qu’elles puissent découvrir, par la participation et l’exploration actives, les secteurs de la menuiserie, de l’automobile, de la plomberie et de l’électricité, parmi d’autres.
  • Au Yellowknife North Slave Research Centre de l’Aurora College, des chercheurs collaborent au projet Welcoming the « Sacred Spirit », qui cherche à lier les moyens de savoir autochtones et occidentaux pour optimiser la prestation de soins de santé maternelle. Parmi les autres domaines d’intérêt figurent le féminicide, la violence familiale et la santé des femmes dans les communautés rurales et éloignées.
  • Plusieurs collèges et instituts participent aussi à nos programmes d’Éducation pour l’emploi à l’étranger, qui comportent tous un volet sur l’égalité des femmes. Tous ces programmes visent à aider les populations vulnérables, surtout les femmes, à atteindre la parité et à contribuer sur le plan mondial aux Objectifs de développement durable numéros 5, 4 et 8 : l’égalité entre les genres, l’éducation de qualité et le travail décent et la croissance économique.

Un plan de reprise durable au Canada doit aller plus loin pour autonomiser les femmes et les personnes transgenres et de genre non binaire dans nos vies. Grâce aux systèmes de soutien, aux possibilités de formation adaptées et aux projets de recherche axés sur les femmes, nous pouvons en faire davantage pour favoriser leur réussite et lutter contre les biais implicites et les inégalités de genre systémiques.

06 juillet 2020

Posons les questions qui s’imposent

Au cours du dernier mois, les appels à l’action pour une plus grande justice sociale se sont multipliés à une vitesse fulgurante un peu partout au monde. Tandis que la pandémie de COVID-19 limite les grands rassemblements, des milliers de personnes ont participé aux manifestations mondiales contre le racisme systémique suivant la mort de personnes noires aux mains de la police aux États-Unis et dans le contexte de rapports de brutalité policière contre les personnes noires, autochtones et de couleur au Canada.

Alors que plusieurs utilisent les médias sociaux pour partager leurs expériences d’injustice et pour appeler à l’action et que les leaders du secteur de l’enseignement supérieur à travers le pays condamnent la violence contre les Noirs et la xénophobie, nous reconnaissons également que le racisme et la discrimination existent au Canada et qu’un nombre disproportionné d’étudiants noirs, autochtones, asiatiques et d’autres minorités visibles font face à des obstacles au succès.

Nous avons célébré l’inclusion et la diversité pendant la fête de la Fierté, ainsi que l’héritage et les contributions exceptionnelles des personnes autochtones à l’occasion de la Journée nationale des peuples autochtones, mais nous devons aussi poser des gestes concrets pour catalyser le changement. Les collèges et les instituts ont un rôle essentiel à jouer pour créer une société engagée, solidaire et axée sur la communauté.

  • La Justice Institute of British Columbia (JIBC), un leader dans l’enseignement de la sécurité publique au Canada, forme chaque année environ 26 000 étudiants sur campus et en ligne. Le mois dernier, le JIBC a condamné la violence et la discrimination fondées sur la race et a affirmé son engagement aux principes de la diversité, de l’inclusion et à plaider en faveur de la justice sociale dans ses formations policières.
  • L’année dernière, avec un financement du gouvernement fédéral, le Nunavut Arctic College et la University of Saskatchewan ont lancé le Programme de droit du Nunavut pour offrir aux professionnels du droit une meilleure compréhension des contextes régionaux et culturels propres au Nunavut afin d’améliorer l’accès aux services de justice dans ce territoire.
  • À la Yukon University, le Northern Institute of Social Justice est axé principalement sur le développement et la prestation de courtes formations et de séances de sensibilisation pour le personnel de première ligne qui travaille dans le secteur de la justice sociale au sein des gouvernements, des organismes non gouvernementaux et des entreprises. Les cours abordent la justice administrative, l’éducation, la santé et le bien-être, le maintien de l’ordre, l’exécution de la réglementation et les services sociaux.
  • Le Collège de Maisonneuve est le seul cégep francophone qui offre le programme de diplôme Justice et société, qui se penche sur les droits individuels et collectifs, le rôle des institutions publiques dans l’égalité sociale et économique et la répartition des richesses, ainsi que l’histoire du système judiciaire au Canada.
  • Le programme Techniques policières des Premières Nations du Collège d’Alma forme les agents de la sécurité publique en soulignant les réalités et les défis particuliers auxquels les communautés autochtones font souvent face.
  • Au Bow Valley College, le diplôme de deux ans Études de la justice avec spécialisation dans les réalités autochtones fournit une formation qui prépare les étudiants à lancer une carrière dans le secteur de la justice en traitant de sujets comme la psychologie et la santé mentale, les méthodes correctionnelles et les stratégies d’intervention auprès des jeunes.
  • L’Atlantic Police Academy du Holland College, qui offre une formation permettant aux étudiants d’entamer une carrière dans le domaine de la sécurité publique, est un leader dans le développement du Réseau canadien du savoir policier (RCSP), un réseau novateur de formation et de partage du savoir entre les professionnels policiers et de la sécurité publique.
  • Dans un cadre informel virtuel, le Centennial College a récemment animé une conversation communautaire sur le racisme anti-noir et sur les mesures que peuvent prendre la communauté. Dans un espace sécuritaire pour les étudiants noirs et leurs alliés, les personnes participantes ont partagé les impacts du racisme anti-noir et des ressources pouvant offrir un soutien.

Même si les initiatives institutionnelles et les programmes d’étude visant la justice sociale, la race et l’égalité des genres sensibilisent et aident les communautés à prendre des mesures importantes pour aller de l’avant, nous devons aussi faire un examen approfondi de tous nos établissements et poser des questions difficiles qui mettent en relief les biais implicites et non intentionnels afin de stimuler un réel changement. Nous ne pouvons pas tenir pour acquis que le racisme et la discrimination n’existent pas dans nos communautés ou sur nos campus. Notre engagement aux objectifs de développement durable et à la formation universelle, inclusive et de qualité veut dire que nous devons continuer à poursuivre la conversation, à réparer les injustices et à admettre que nous pouvons, et allons, faire mieux. 

04 mai 2020

Comment soutenir et aider les étudiants à garder le contact pendant la pandémie de COVID-19

La semaine dernière, le gouvernement du Canada a annoncé un programme historique d’aide aux étudiants pour aider à réduire le fardeau financier porté par ceux et celles qui ne pourront pas se trouver un emploi d’été à cause des restrictions imposées aux entreprises en raison de la crise de COVID-19. Il s’agit d’un des enjeux prioritaires que nous avions soulevés auprès du gouvernement fédéral, et nous sommes ravis de voir qu’il pose des gestes concrets pour aider les étudiants et les étudiantes. Grâce à ce programme d’aide financière, les étudiants et les étudiantes auront accès aux ressources nécessaires pour poursuivre leurs études.

Depuis le début de la pandémie de COVID-19, nous vous gardons au fait des initiatives mises en œuvre par des collèges et des instituts pour aider les professionnels de la santé en faisant appel aux centres de recherche appliquée et aux imprimantes 3D afin de trouver des solutions novatrices pour satisfaire à la demande en équipements médicaux. Nous partageons aussi comment ils répondent aux mesures d’éloignement physique en faisant la transition vers l’enseignement et l’apprentissage en ligne. Les collèges et les instituts étant toujours axés sur leurs étudiants et étudiantes, ils ont agi rapidement pour continuer à offrir leurs programmes de soutien aux étudiants, dont le tutorat, l’aide financière, et les services de bien-être et de santé mentale, malgré les perturbations et la fermeture des campus.

Nos membres offrent aux étudiants et aux étudiantes une foule de services de soutien pendant cette période. Ils offrent notamment des ressources pour gérer le stress et l’anxiété, des services adaptés aux besoins des étudiants autochtones, de l’aide pour obtenir les équipements nécessaires pour terminer ses études en ligne et mettent en œuvre des stratégies novatrices pour garder le contact avec leur communauté tout en respectant l’éloignement physique.

La santé mentale demeure une question vitale à la fois pour les étudiants et étudiantes que pour l’ensemble de la population canadienne. Hier, le premier ministre Justin Trudeau a annoncé un investissement de 240,5 millions de dollars pour l’élaboration, l’élargissement et le lancement d’outils virtuels en matière de soins et de santé mentale pour appuyer les Canadiens et les Canadiennes. Cela comprend le nouveau portail en ligne, Espace mieux-être Canada. N’oubliez pas non plus de profiter des ressources offertes par la Commission de la santé mentale du Canada.

13 janvier 2020

L’avenir, c’est maintenant : nos souhaits pour les années 20

Bienvenue en 2020! Les grandes œuvres de science-fiction des 19e et 20e siècles avaient des perspectives très variées sur l’année 2020. Certaines étaient fondamentalement différentes du monde que nous connaissons aujourd’hui, tandis que d’autres présentaient une réalité plutôt imaginable augmentée de nouvelles technologies.

Bien que ces visions n’aient pas été entièrement réalisées, une part impressionnante des technologies imaginées a déjà vu le jour. Nous faisons l’impression 3D d’objets du quotidien, des robots effectuent des tâches jugées trop dangereuses ou qui exigent trop de temps pour les êtres humains, les technologies de télédétection optiques et acoustiques cartographient le monde sous-marin et les scientifiques peuvent détecter les signaux radio émergeant des coins les plus reculés de l’univers.

Les Nations Unies ont établi le Programme de développement durable à l’horizon 2030 afin d’orienter l’utilisation de ces technologies et l’action collective pour le bien de la planète et de l’humanité au cours des dix prochaines années. Sans complètement laisser libre cours à notre imagination, voici notre vision optimiste de la prochaine décennie.

  1. À la suite du développement d’un cadre national pour intégrer à la formation postsecondaire les principes d’adaptation au changement climatique et d’atténuation de ses conséquences, tous les diplômés recevront un titre de compétences relatif au climat.
  2. Tous les travailleurs touchés par l’automatisation seront pleinement réintégrés dans la population active grâce aux programmes de rééducation et de perfectionnement, aux micro-diplômes et aux programmes à temps partiel, en ligne, hybrides et accélérés.
  3. Grâce à des systèmes de soutien global pour les étudiants autochtones et des programmes favorisant la vérité et la réconciliation, les taux de réussite postsecondaire et les résultats sur le marché du travail des personnes autochtones et non autochtones seront sur un pied d’égalité.
  4. Les entreprises et le gouvernement reconnaîtront pleinement la capacité de recherche et d’innovation des collèges et des instituts d’offrir des solutions aux enjeux les plus pressants.
  5. Conformément à l’objectif du gouvernement du Canada d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050, les villes et les communautés durables de demain offriront uniquement des transports publics neutres en carbone. Cela inclura les infrastructures qui permettent l’utilisation et la recharge des véhicules électriques sur nos campus.
  6. Les immeubles, les salles de classe et les installations de recherche sur campus seront construits à partir de ressources recyclées pour réduire la production de déchets et seront modernisés pour assurer une consommation énergétique nette zéro.
  7. Chaque étudiant postsecondaire aura l’occasion d’apprendre et de développer des compétences mondiales et interculturelles par l’entremise d’expériences scolaires et de travail à l’étranger.
  8. Alors que chaque année les établissements canadiens accueillent de plus en plus d’étudiants internationaux, des programmes élargis d’accueil et d’orientation, de formation linguistique et de soutien à l’intégration assureront le succès et l’intégration de tout étudiant international.
  9. Au fur et à mesure que le réchauffement climatique continue de créer des déplacements géographiques, plusieurs collèges et instituts des territoires intérieurs et nordiques deviendront de leaders dans des domaines surprenants, dont la recherche marine, l’agriculture et la gestion des ressources naturelles et en eau douce.
  10. Grâce aux incubateurs d’entreprises étudiantes sur campus, les jeunes auront accès aux ressources nécessaires pour maximiser leur potentiel d’innovation et pour lancer des petites entreprises qui correspondent à leurs propres valeurs.
  11. Les petites et moyennes entreprises bénéficieront de l’appui des collèges et des instituts, agissant comme moteur de développement et de recherche pancanadien, pour devenir concurrentielles sur le plan international.
  12. La santé mentale étant reconnue comme une des composantes essentielles de la santé et du bien-être grâce à des initiatives comme Bell Cause pour la cause et la nouvelle norme nationale sur la santé mentale des étudiants de la Commission de la santé mentale du Canada, tous les établissements postsecondaires seront dotés des services de soutien de santé mentale nécessaires pour assurer le succès de tous leurs étudiants.
  13. Tous les employeurs appuieront l’apprentissage continu pour les employés en versant des sommes équivalentes aux contributions gouvernementales, en offrant des programmes de remboursement de frais de scolarité et en permettant aux employés de consacrer une portion de leur temps aux activités de développement professionnel et personnel.
  14. Tous les Canadiens auront accès au service Internet à haute vitesse et au réseau 5G, où qu’ils vivent. L’accès universel d’Internet à haut débit sera notamment réalisé dans les communautés rurales, éloignées et nordiques.
  15. L’apprentissage intégré au travail dans tous les programmes permettra à chaque étudiant d’acquérir les compétences techniques et entrepreneuriales pratiques nécessaires pour répondre aux attentes des employeurs dès son entrée sur le marché du travail.
  16. Les programmes spécialisés seront accessibles et abordables partout au Canada, peu importe où l’on se trouve, grâce aux simulations de haute qualité, à la réalité augmentée et virtuelle et aux ressources pédagogiques ouvertes.
  17. Tous les apprenants, dont ceux issus de populations sous-représentées, dont les femmes, les étudiants LGBTQ2S+ et les étudiants en situation de handicap pourront poursuivre une formation postsecondaire sans avoir à surmonter d’obstacles physiques, émotionnels, financiers ou psychologiques.
  18. Lorsque les robots, les drones et les autres processus automatisés effectuent les tâches quotidiennes, nous pourrons consacrer plus de temps à l’innovation et à la résolution de problèmes mondiaux.
  19. Les Canadiens vieilliront de manière confortable et sécuritaire grâce aux formations et aux programmes collégiaux de recherche appliquée dans les domaines des soins des personnes aînées, du vieillissement et de la gérontologie.
  20. Partout dans le monde, la formation professionnelle et l’enseignement technique (FPET) seront complètement déstigmatisés et les différents titres de compétences seront pleinement reconnus par les employeurs comme des formations de qualité supérieure.

Le début d’une nouvelle décennie est le moment idéal pour réfléchir au chemin déjà parcouru et aux objectifs futurs. En fixant les bons objectifs, en travaillant ensemble pour créer de nouvelles solutions et en investissant dans les bonnes infrastructures et les bonnes compétences, qui sait jusqu’où nous pourrons aller.

12 août 2019

Transports novateurs : du réaménagement des véhicules autonomes au pilotage de drone

Selon Transports Canada, les transports constituent la deuxième plus importante source de gaz à effet de serre (GES) au Canada, c’est-à-dire le quart du total des émissions au pays. Face à ces chiffres, l’innovation dans le secteur des transports est d’une importance critique pour minimiser les émissions de GES en conformité avec les objectifs établis par l’Accord de Paris. Ainsi, l’un des cinq thèmes de Transports 2030, le plan stratégique du gouvernement du Canada pour l’avenir des transports, est « le transport écologique et innovateur ».

Le transport, c’est bien plus que les avions, les trains et les voitures. Le mandat de Transports Canada est de « veiller à ce que le réseau de transport du Canada contribue à la réalisation de notre ambitieux programme de création d’emplois et de croissance économique ».

Les collèges et les instituts contribuent à l’innovation dans l’industrie des transports en menant des projets de recherche visant à moderniser et à transformer le transport routier, ferroviaire, aérien et par eau en proposant des solutions aux problèmes que vivent les conducteurs et les pilotes et en assurant la prestation de formations à jour, accessibles à tous et en perpétuelle évolution dans tous les domaines des transports. En voici quelques exemples :

  • Le programme First Peoples’ Aviation Technology offert au First Nations Technical Institute (FNTI), le seul programme postsecondaire autochtone en aéronautique au Canada, est offert en partenariat avec le Canadore College. Le FNTI a aussi récemment organisé son premier camp en aéronautique pour jeunes autochtones, l’Indigenous Youth Aviation Camp, pour encourager les prochaines générations à faire carrière comme pilote, un rôle dont l’importance est perçue comme étant critique pour la durabilité de plusieurs communautés autochtones.
  • Le Centre québecois de formation aéronautique (CQFA) au Cégep de Chicoutimi offre plus de 50 formations dans le secteur de l’aéronautique. De plus, il s’agit du seul établissement au Canada qui offre des formations dans tous les trois domaines de spécialisation : aéronefs multimoteurs commerciaux, pilote de brousse (hydravion) et hélicoptère. Pour plus d’informations sur les technologies et les formations en aéronautique et en aérospatiale, dont celles du Cégep Édouard-Montpetit, Confederation College, BCIT et Red River College, consultez ce numéro de Perspectives.
  • Au Fanshawe College, le Norton Wolf School of Aviation Technology offre un certificat en opérations de systèmes aériens commerciaux télépilotés qui fournit aux étudiants les connaissances et les compétences nécessaires pour concevoir, soutenir, opérer et maintenir les véhicules aériens sans pilote (UAV), ou drones. Étant donné le potentiel des drones pour recueillir des données dans les régions rurales, éloignées et nordiques, l’Aurora College aussi a récemment lancé un cours intensif de trois jours sur l’opération des UAV.
  • L’Institut du véhicule innovant (IVI), un centre collégial de transfert de technologie (CCTT) associé au Cégep de Saint-Jérôme, se spécialise dans la recherche appliquée, le développement, l’évaluation et la mise en application de technologies novatrices dans le secteur des transports. Un de ces projets comprend le développement d’une trousse de réaménagement compatible avec la conception modulaire qui peut transformer les véhicules ordinaires en véhicules autonomes.
  • Le Durham College participe au réseau d’innovation de véhicules autonomes Autonomous Vehicle Innovation Network (AVIN), un partenariat communautaire conçu pour aider les petites et moyennes entreprises à développer, à créer des prototypes, à tester et à valider les technologies automobiles transformatrices. En permettant aux entreprises technologiques d’accéder aux expertises du personnel, aux talents des étudiants et aux installations de recherche des plus modernes, le Durham College les aide à élargir les capacités des véhicules autonomes dans un milieu sécuritaire et contrôlé.
  • Le programme de chef de train offert par le Rail Training Centre du Southern Alberta Institute of Technology (SAIT) produit des diplômés hautement qualifiés pour une industrie qui connaît actuellement une croissance importante. Les étudiants reçoivent une formation pratique avec de vrais équipements dans des domaines aussi variés que la manipulation des matières dangereuses, la sécurité ferroviaire et les composantes mécaniques des wagons de chemin de fer.
  • Depuis 2013, l’Institut technologique de maintenance industrielle (ITMI), un CCTT associé au Cégep de Sept-Îles, reçoit une subvention de professeurs-chercheurs industriels du CRSNG axée sur l’entretien et les opérations ferroviaires. Les recherches menées par l’ITMI touchent le traitement automatique des données, les protocoles de communications dans les régions nordiques et isolées et les systèmes d’avertissement pour chefs de train conçus pour prévenir les risques de déraillement.

Alors que l’innovation dans le domaine des transports continue d’accélérer, les collèges et les instituts fournissent des solutions aussi audacieuses que novatrices pour faire avancer la sécurité, l’efficacité et la performance environnementale des transports au Canada.

10 juin 2019

Développer la sécurité publique au sein des communautés, partout au Canada

Les professionnels de la sécurité publique, notamment les agents de la paix, les pompiers et les ambulanciers paramédicaux font partie intégrante de communautés solides : ils protègent la population et les biens, répondent aux situations d’urgence et sauvent des vies. Partout au pays, les occasions de formation et les projets de recherche appliquée des collèges et des instituts préparent les Canadiens à travailler dans le secteur de la sécurité publique. Ils contribuent aussi à faire progresser la capacité des professionnels à réagir aux situations d’urgence et à s’assurer que le cadre de gestions des urgences du Canada puisse être mis en œuvre avec succès au sein des communautés présentant divers défis. Par exemple :

  • Le Justice Institute of British Columbia (JIBC) constitue le principal formateur en sécurité publique au Canada, formant des professionnels dynamiques dans les domaines de la justice et de la sécurité publique par l’entremise d’enseignement, de formation et de projets de recherche appliqués. Chaque année, environ 26 000 étudiants bénéficient de ses formations sur le campus et en ligne.
    • Grâce à son Centre de recherche appliquée, le JIBC permet également de faire progresser la justice et la sécurité publique en offrant des solutions à des enjeux concrets ayant des répercussions sur les premiers répondants, les gestionnaires d’urgences et les autres professionnels de la sécurité publique. Cela inclu le développement d’un outil de dépistage de la santé mentale pour le personnel en sécurité publique, grâce au financement provenant des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC).
    • Le JIBC a également élaboré un guide Web intitulé Planification de la résilience autochtone en cas de désastre pour aider les communautés des Premières nations, métisses et inuites à évaluer leur état de préparation en cas de situations d’urgence et à développer des plans de résilience spécialement conçus pour s’adapter aux cultures autochtones et pour assurer la continuité des connaissances traditionnelles.
  • Les chercheurs du Grande Prairie Regional College se sont associés à la GRC, aux Services de santé de l’Alberta et à la Ville de Grande Prairie en élaborant un Projet pour une équipe de policiers et de gestion de crise afin d’examiner et d’améliorer la réponse policière face aux problèmes de santé mentale dans les communautés éloignées.
  • Le diplôme de deux ans en études juridiques avec spécialisation axée sur les Autochtones du Bow Valley College forme les étudiants à des carrières dans le secteur de la justice, traitant de sujets comme la psychologie et la santé mentale, les méthodes correctionnelles et les stratégies d’intervention auprès des jeunes.
  • Le programme en études juridiques et criminologie du Nord du Yukon College propose également une perspective qui tient compte des particularités uniques du Nord en matière de criminalité, de justice, de comportement criminel et de réactions sociales face à la criminalité.
  • Pour les professionnels en sécurité publique et des services d’urgence, le Fanshawe College offre un programme de leadership en sécurité publique d’un an pour faire avancer leur carrière en enseignant les compétences en leadership nécessaires pour occuper des rôles comme sergent-chef, capitaine, infirmière responsable ou directeur des SMU.
  • Au Durham College, les étudiants en technique en systèmes de sécurité pour les incendies et la vie apprennent la conception et les spécificités de différents systèmes de sécurité, notamment les codes du bâtiment, la conception des alarmes d’incendie et la dynamique du feu.
  • l’Institut 911 du Collège la Cité rassemble sous un même toit les enseignements d’emplois liés aux multiples situations d’urgence, offrant aux futurs policiers, pompiers, paramédics, répondants et répartiteurs du 911 et professionnels du domaine de la sécurité un environnement inégalé de simulation hautement réaliste.
  • Le Cégep de Sainte-Foy offre sept programmes en santé et sécurité publique, y compris le programme en soins préhospitaliers d’urgence, qui bénéficie d’équipements et de mannequins sophistiqués, programmés afin de refléter des situations ciblés au Centre S du cégep, un centre spécialisé en simulations cliniques.
  • La formation en sécurité publique au Cégep Garneau inclut la protection des citoyens et le maintien de l’ordre public grâce au programme de techniques policières ainsi que la prévention du crime et la resocialisation des personnes délinquantes avec le programme de techniques d’intervention en délinquance.
  • Le programme Techniques policières des Premières Nations au Collège d’Alma offre une formation en sécurité publique avec un accent particulier sur les réalités et les enjeux auxquels les communautés autochtones sont souvent confrontées.
  • L’école de police de l’Atlantique du Holland College propose une formation pour faire carrière dans le domaine de la sécurité publique en tant que pompier, agent correctionnel et agent de conservation chargé de l’exécution de la loi. Il offre aussi des cours axés sur le perfectionnement des compétences en cours d’emploi pour les personnes souhaitant faire avancer leur carrière. L’école de police de l’Atlantique fait également figure de chef de file dans le développement du Réseau canadien du savoir policier (RCSP), un réseau novateur de partage de la formation et des connaissances entre les policiers et les professionnels en sécurité publique.

Ces types de programmes, partenariats communautaires et projets de recherche appliquée constituent des éléments essentiels au développement des capacités du Canada en matière de sécurité publique et de gestion des urgences.