Dans une société axée sur les réseaux et la mondialisation, il faut parfois investir d’abord dans les gens, les idées et les relations. Les retombées peuvent nettement en dépasser le coût.
Grâce à l’appui de diverses sources sur plusieurs années, y compris une subvention de renforcement de l’innovation, le professeur Peter Denton du Red River College (RRC) a participé à des consultations auprès de la société civile par voie du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE). Il a donc eu accès, avec ses collègues et étudiants du RRC, à des réseaux mondiaux en matière d’environnement et aux activités du PNUE.
Professeur d’éthique et de développement durable, Peter Denton est un de deux porte-parole régionaux des regroupements et intervenants majeurs nord-américains auprès du PNUE, rôle qui l’amène à contribuer à des initiatives mondiales et continentales en consommation et production durables. Il était le seul représentant officiel canadien de la société civile à la Première assemblée des Nations Unies pour l’environnement au Kenya en juin 2014. Il s’est vu ensuite élire rapporteur pour la consultation mondiale intergouvernementale et multipartite auprès du Groupe sur l’observation de la Terre (GOT 6), sondage planétaire du PNUE (Berlin, octobre 2014).
Pour participer au PNUE, il faut s’associer à un organisme qui satisfait à ses exigences d’agrément, surtout quant au travail environnemental soutenu à l’échelle internationale. Puisque les établissements d’enseignement ne sont pas admissibles, Peter Denton est entré au PNUE par l’entremise de l’Église Unie du Canada, qui y a reçu son plein agrément en mai 2014.
Le professeur Denton partage ainsi avec ses étudiants les ressources et connaissances tirées de son travail auprès du PNUE, et il dirige des projets de recherche appliquée en génie civil technologique.