Les copropriétés et les tours d’habitation sont souvent conçues avec une ventilation inadéquate des couloirs.
Dans ces édifices, l’air frais est introduit dans les couloirs, puis acheminé à l’intérieur des unités d’habitation. En conséquence, la majorité de l’air dans une unité provient de l’espace sous la porte de l’unité, et peut être rempli de tabac, d’allergènes, de polluants et de poussière provenant de chantiers de construction voisins.
Bordin Racing a eu l’idée d’un dispositif de rénovation léger qui pourrait être facilement installé par un propriétaire de copropriété pour faciliter la filtration de la majorité de polluants indésirables. Des chercheurs du corps professoral et du corps étudiant du programme de génie mécanique du George Brown College ont apporté leur aide à l’entreprise en formulant des recommandations sur le perfectionnement et la fabrication du prototype, ainsi qu’en réalisant des tests et des recherches sur les codes du bâtiment.
La solution proposée consistait en un calfeutrage partiel de la porte d’entrée de l’unité d’habitation et en une ouverture modifiée dotée d’un dispositif de filtration fait sur mesure – un système « emprisonnant » essentiellement les polluants avant qu’ils ne pénètrent dans l’unité tout en permettant à l’air de continuer de circuler.
L’entreprise a utilisé et peaufiné les concepts et les recherches des étudiants, puis est passée à l’étape de la fabrication du produit, par extrusion, pour rendre le concept sous forme plastique. Le produit, maintenant appelé le « filtre de porte », est muni d’un filtre à particules dense capable d’éliminer les organismes nuisibles, les allergènes et même les odeurs désagréables ou la lumière et le bruit indésirables. Il a été breveté dans six pays, comporte trois brevets de dessin, et est actuellement vendu sur les marchés canadiens et internationaux. Le filtre de porte a grandement suscité l’intérêt d’entrepreneurs à l’étranger désireux de trouver une solution rentable et discrète pour le marché des tours d’habitation.
« Nous savions que le concept pourrait fonctionner. Nous savions qu’il s’agissait d’une bonne idée. Il suffisait, en fait, de savoir quoi faire par la suite. C’est à ce moment que nous nous sommes adressés au George Brown College. L’aide que le collège nous a fournie a été un atout fantastique… elle est presque devenue un échange, à proprement parler, sur la crédibilité du produit », affirme Andrew Bordin, directeur général et fondateur de Bordin Racing.