
Nos priorités
Depuis notre création en 1972, nous nous sommes imposés comme un partenaire de choix auprès des ministères fédéraux et autres organismes nationaux pour la mise en œuvre de projets d’éducation, de recherche et de développement des ressources humaines tant au national qu’à l’international. Cela nous a donné les capacités nécessaires pour, au fil des ans, faire avancer les priorités établies par nos membres et réussir à obtenir financements et appuis pour les collèges, les instituts et leurs apprenantes et apprenants.
En 1972, le réseau collégial canadien, encore méconnu, en était à ses balbutiements. Nos premières initiatives en matière de défense des intérêts portaient sur la promotion de nos membres, du réseau des collèges et instituts et de leurs contributions uniques. Notre mandat initial prévoyait d’assurer la liaison entre les collèges, les instituts et les organisations satellites. Nous nous sommes immédiatement attelés à la tâche.1 C’est en 1979 que la Fondation Kellogg des États-Unis, qui nous avait accordé notre première subvention de fonctionnement, a officiellement reconnu CICan comme «le chef de file national du mouvement des collèges communautaires au Canada».2 Z
Dès 1980, nous avons commencé à préconiser une augmentation du financement, tant pour CICan que pour nos établissements membres. Nous voulions ainsi donner aux collèges et aux instituts les moyens de s’adapter aux technologies modernes dans le secteur de l’éducation, de les assimiler et d’en être à l’avant-garde en plus d’inculquer aux diplômés les compétences techniques nécessaires à intégrer une main-d’œuvre en constante évolution. Nous nous sommes alors rapprochés de l’industrie et des gouvernements en collaborant avec les conseils sectoriels Cette démarche a joué un rôle essentiel dans la défense de nos intérêts. Nous avons de la sorte pu prouver à maintes reprises que les collèges et instituts étaient en mesure de répondre aux besoins de l’industrie et du gouvernement fédéral en termes de formation de la main-d’œuvre. Cette approche a également permis aux collèges et instituts d’être aux premières loges de l’évolution du marché du travail et de mettre rapidement en œuvre les nouvelles innovations ou exigences requises dans les programmes de formation.
Ces efforts ont porté leurs fruits. Un changement dans nos relations avec les hauts fonctionnaires fédéraux s’est opéré dès les années 1990. Plutôt que de demander à comparaître devant les comités permanents, nous commencions alors à recevoir des invitations de leur part. Les ministres fédéraux commençaient à solliciter l’expertise du réseau collégial. Au cours de la même décennie, nous avons encore plus insisté sur le rôle que les collèges et instituts pouvaient jouer dans la mise en œuvre de programmes susceptibles de répondre aux besoins du gouvernement fédéral.3 Tout en poursuivant sur notre lancée en tant qu’organisme dynamique et reconnu défendant les intérêts de ses membres, c’est en 1992 que notre Conseil d’administration a décidé de transférer les bureaux de notre secrétariat de Toronto vers Ottawa. Le déménagement à Ottawa était la manifestation physique de notre promesse de défendre avec force les collèges et instituts auprès des décideurs fédéraux et d’autres organismes nationaux.
Depuis ce jour, nous n’avons eu cesse de nous pencher sur les questions prioritaires de nos membres. Nous nous sommes imposés comme un interlocuteur privilégié auprès de ministères aussi importants qu’Emploi et Développement social Canada, Innovation, Sciences et Développement économique Canada, Environnement Canada, Santé Canada, Ressources naturelles Canada, Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada, Affaires mondiales Canada, pour ne citer qu’eux. Nos partenariats, projets et réussites de plaidoyer passés et futurs vont du financement de la recherche appliquée à notre collaboration avec les conseils sectoriels, en passant par des projets toujours en cours tels que «Planifier pour le Canada». Ces résultats sont le fruit de 50 ans d’efforts passés à comprendre les priorités de nos membres, être à l’écoute des enjeux identifiés par le gouvernement et les dirigeants de l’industrie, et prouver que les collèges et instituts font partie intégrante des solutions.